Etude de la vie politique suppose de mettre en évidence les tournants principaux, les étapes quand il y a « évolution » dans l'intitulé. Un plan thématique s'impose. A l'intérieur de chaque partie, éviter de construire en se calant sur la chronologie, rester sur le thématique.
Pb : Depuis la fin de la seconde GM, 2 Républiques très différentes mais une continuité qui marque la vie politique française est celle des divisions et des affrontements. Malgré le renouvellement des générations, une vie politique française qui semble immuablement marquée par le clivage gauche/droite, même si celui-ci semble devenu moins passionnel (...)
[...] Les électeurs donnent la majorité au Front Républicain mais en son sein c'est la SFIO qui remporte le plus de voix. C'est donc à un socialiste que l'on confie la direction du gouvernement : Guy Mollet. Les équilibres dans la nouvelle chambre sont instables à cause de la percée Poujadiste (52 députés) qui vont exercer une partie de la fonction tribunitienne (Le Pen). Pouvoir exécutif non conforme aux attentes, prisonnier des délicats équilibres à préserver, est confronté à une question algérienne rapidement devenue dramatique et impossible à résoudre. [...]
[...] C'est le début d'un déclin structurel du PCF qui est de moins en poins en phase avec la société. Le modèle communiste est de moins en moins attractif (printemps de Prague et découverte du caractère meurtrier du communisme chinois, génocide cambodgiens). ( Le PCF rompt l'union de la gauche en 77 avec surenchère lors du programme commun. Ceci est pénalisant pour la gauche aux législatives de 78 car les reports de voix se font mal. La France coupée en la France coupée en 4. [...]
[...] Ce glissement s'accentue par la désignation d'Antoine Pinay comme Président du Conseil, qui dirige le CNIP (Centre National des Indépendants et Paysans), qui parvient à rallier à lui un certain nombre d'élus gaulliste comme Jacques Chaban-Delmas et le général Koenig, au grand damne de De Gaulle qui les accuse d'être allé à la soupe Cela précipite la disparition du RPF. L'expérience mendésiste (Mendés France) se révèle être une parenthèse mais porteuse d'enseignements durables. Juin 1954 : Derrière le député radical Mendés France se forme une coalition de gauche qui inaugure un nouveau style de gouvernement et refuse la tutelle dictatoriale des partis. [...]
[...] De fait, Pompidou va s'identifier à une droite conservatrice traditionnelle notamment lorsqu'il décide d'être intraitable contre les mouvements gauchistes qui ont prospéré après 68. S'il nomme PM Chaban-Delmas, qui annonce un programme de nouvelle société dont l'un des initiateurs est Delors issu du syndicalisme chrétien, les relations se dégradent rapidement entre le président et son PM. Cette orientation conservatrice est confirmée par le remplacement de Chaban-Delmas par Messmer. La bipolarisation de la vie politique se renforce et consacre l'élection présidentielle comme échéance décisive. Le centrisme d'opposition fini par disparaître. [...]
[...] Cette unification dans traduit une orléanisation du RPR (R.Rémond) qui n'évoque plus pour des raisons de circonstance l'héritage gaulliste et hésitant entre le libéralisme militant et le conservatisme militant. Le clivage gauche/droite connaît une mutation Apaisement sur la durée des questions jadis et naguère mobilisatrices comme la question religieuse ou celle de la laïcité. Les marges de manœuvre de la France st économiquement réduites par la contrainte externe et la concurrence mondialisée, d'où une tendance forte à la convergence dans l'exercice d'une politique gouvernementale que l'on nomme phénomène de pensée unique. La vie politique française souffre aussi de la disqualification des idéologies communistes comme de l'idéologie ultra-libérale. [...]
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