Dissertation sur l'arrière pendant la Première Guerre mondiale, utile au programme du lycée en Première. Elle aborde les thèmes de l'économie, de la société, de la culture, de la propagande et de l'organisation de la société...
[...] Les grèves seront stoppées par les concessions salariales du gouvernement. D'autre part, les familles vivent dans l'inquiétude, dans l'attente du courrier qui apportera des nouvelles du front et des proches partis au combat. Enfin, de nombreux français vont quitter leurs terres dans la mesure où le front avance. Ceux-là ont tout perdu et doivent refaire leur vie ailleurs. On constate donc que la vie à l'arrière est pleinement mobilisée pour l'effort de guerre III- La culture mise au service de la propagande : Pour soutenir le moral des civils restés à l'arrière, les nations belligérantes vont devoir instaurer la censure et la culture va être mise au service de la propagande. [...]
[...] On observe une ouverture des campagnes qui vont de plus en plus lire le journal et s'initier à l'économie monétaire en épargnant. La femme est en charge de nouvelles responsabilités qui vont contribuer à son émancipation. Cependant, à l'arrière comme au front, la Grande Guerre laisse une Europe meurtrie et traumatisée. Enfin, on remarque que le front et l'arrière sont encore nettement distincts à la différence de la Seconde Guerre mondiale où les agressions militaires des civils seront abondantes et terriblement meurtrières. [...]
[...] L'activité privée va être étroitement encadrée par l'Etat et parfois stimulée par des crédits et des primes. Aussi, l'entreprise d'automobile Renault est reconvertie pour fabriquer des obus et des chars d'assaut en acier et André Citroën s'engage à produire 50000 obus par jour, amassant ainsi une fortune qu'il réinvestira plus tard dans l'automobile. En Allemagne, le gouvernement va encadrer les grandes firmes industrielles (cartellisation de certaines) qui vont travailler pour la défense du pays, dans l'industrie chimique notamment. Les chercheurs sont mobilisés pour améliorer les armes (obus, gaz asphyxiants Toutes les technologies sont ainsi mises au service de la guerre. [...]
[...] Les femmes des classes moyennes vont occuper des postes dans l'administration, dans les bureaux de poste ou dans les écoles par exemple, mais aussi dans les transports (métro, tramway), et même dans les banques ou les assurances en Grande-Bretagne. D'autre part, dans la mesure où les prêtres sont également mobilisés au combat, des religieux trop vieux pour être mobilisés vont reprendre leurs fonctions. Toutefois leurs idées conservatrices (contre le socialisme, le libéralisme ) vont se heurter avec une société qui a évolué (classe prolétaire). L'arrière pendant la Grande Guerre se caractérise également par des difficultés d'approvisionnement des civils au quotidien. En effet, les nations belligérantes européennes vont être confrontées à des pénuries. [...]
[...] Dans les campagnes, les femmes se retrouvent maîtresses des exploitations agricoles. Elles assurent les récoltes et n'hésitent pas à mettre les charrues sur leurs épaules pour labourer les terres lorsque les bêtes ont été réquisitionnées. En effet, tous les chevaux hormis les étalons sont réquisitionnés par le gouvernement. Certaines font également appel à une main d'œuvre complémentaire telle des prisonniers de guerre ou des immigrés pour les travaux les plus lourds. Dès 1915, pour pallier à la pénurie de travailleurs masculins, la femme devient ouvrière d'usine, en particulier dans l'industrie d'armement ce qui lui vaut le sobriquet de munitionette Dans le même temps, les ouvriers qualifiés qui étaient mobilisés sur le front vont être réaffectés à l'arrière dans les usines d'armement car on ne peut pas les remplacer du fait de leur spécialisation. [...]
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