Document analysant au fil de la guerre, l'évolution des ressources en transports automobiles, leur organisation de plus en plus adaptée et performante, ainsi que le rôle prépondérant qu'ils acquirent. Il présente également des organismes parrallèles comme la régulation de routes, en lien étroit avec les transports.
[...] Il y avait également la R.V.F (Section de Ravitaillement en Viande Fraîche), la S.S (Section Sanitaire), la T.M.R (Section routière pour le Transport des Matériaux pour la Réfection des routes), la T.P.T (Section de Transport personnel), la S.M.A (Section des Munitions d'Artillerie) et la S.P. (Section de Parc). Un Groupe comprenait quatre Sections et était sous l'autorité d'un capitaine chef de Groupe. Il correspondait à un bataillon dans l'Armée. La mise en place des Réserves de transport: Afin d'approvisionner le plus vite possible des troupes de renfort, le Service Automobile créa des Réserves de transport. Que sont-elles? Nous savons que les Sections furent réunies par quatre pour former un Groupe. [...]
[...] Réapprovisionner les formations automobiles en pièces de rechange; 3. Fournir du personnel à ces formations; 4. Donner des véhicules de remplacement. Leur manière de travailler correspondait à ce qui se fait de nos jours dans les usines. Les Parcs de réparation furent crées sous le nom de Parcs de révision un an après le début de la guerre, afin de seconder les Parcs automobiles de Réserve d'Armée de plus en plus débordés. Ils devaient également assurer la révision de Sections complètes de véhicules de série. [...]
[...] L'organisation et le rôle joués par les transports automobiles français lors de la première guerre mondiale (1914-1918). Durant un peu plus de quatre ans, le rôle des transports automobiles fut des plus importants. En effet, sans eux, les armées n'auraient pu ni se battre, ni tout simplement vivre. Ce sont eux qui permirent d'acheminer toute sorte de marchandises, humaines ou matérielles, au moyen des différents véhicules dont ils disposaient: du camion au bus, de la voiture au tracteur. Ils étaient présents sur tous les fronts, à l'avant comme à l'arrière, et assurèrent ainsi des victoires à Verdun, dans la Somme etc. [...]
[...] Afin d'assurer le transport d'artillerie lourde (A.L.), les tracteurs furent utilisés. En effet, l'avantage qu'ils possédaient par rapport aux camions était leur aisance de déplacement dans les terrains difficiles. Suivant les pièces qu'ils portaient, ils formaient les Régiments longs et les Régiments courts. Lorsque les tracteurs n'étaient plus suffisants, on se servait des chenilles dites également caterpillars qui offraient l'avantage de pouvoir passer sur tout type de terrains. C'était l'ancêtre du tank ou char d'assaut. La régulation des routes: Pour assurer une circulation correcte lors de grandes offensives par exemple, le Service Automobile créa les Commissions Régulatrices Automobiles (C.R.A.). [...]
[...] Cela s'appliquait non plus sur une route, mais sur une zone couvrant souvent 200 kilomètres. Le C.R.A. s'occupait également du jalonnement et du fléchage des routes nouvellement conquises. Le Service Automobile, d'abord simple organe de transport, prit au fil de la guerre, un importance des plus capitales. C'est grâce à lui, et bien évidemment à tous les soldats, que nous leur devons la victoire sur les allemands le 11 novembre 1918. Bien qu'il ne fut pas reconnu au même titre que ces derniers, il ne faut pas oublier qu'il fournit un travail immense. [...]
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