On pense souvent que la Première Guerre mondiale s'est achevée à Retonde le onze Novembre 1918. Mais là n'est que l'arrêt des combats et sortir d'une guerre totale n'est pas aisé. La paix elle-même est le fruit d'un processus complexe de négociations et de rapports de force. Les deux années qui suivirent l'arrêt des combats sont caractérisées par cette recherche de la paix après l'effroyable. Mais quelle paix ? Les vainqueurs, c'est-à-dire la France, l'Italie, le Royaume-Uni et les États-Unis (la Russie étant devenue bolchevique) tentent d'établir un consensus qui prend forme avec les différents traités de paix : dès 1919 avec tout d'abord le traité de Versailles, puis celui de St Germain en Laye, de Neuilly, de Trianon, de Sèvre, de Riga et finit avec le traité de Lausanne en 1923. Sont-ils réellement les annonciateurs d'une paix durable garantissant la stabilité des puissances européennes ?
[...] Les vainqueurs établissent donc des traités de paix reflétant leur volonté de fonder une paix stable . à première vue. Il y a en réalité d'autres aspects tout aussi - voire plus - importants dans ces traités qui, au contraire, empêchent un nouvel ordre mondial paisible. Il y a certains Etats pour qui la paix envisagée par les alliés n'est pas acceptable ; c'est principalement le cas de l'Allemagne. En effet, son sort est scellé par le traité de Versailles en juin 1919 et, en vertu de l'article 231, elle est déclarée seule responsable de la guerre, ce qui est très lourd de conséquences. [...]
[...] DISSERTATION HISTOIRE Les traités de paix de 1919 - 1920 créent-ils les fondements d'une paix stable ? On pense souvent que la Première Guerre Mondiale s'est achevée à Retonde le onze Novembre 1918. Mais là n'est que l'arrêt des combats et sortir d'une guerre totale n'est pas aisé. La paix elle -même est le fruit d'un processus complexe de négociations et de rapports de force. Les deux années qui suivirent l'arrêt des combats sont caractérisées par cette recherche de la paix après l'effroyable. [...]
[...] On le distingue aussi dans le traité de St Germain en Laye : la création des nouveaux Etats leur permet d'exercer leur influence et ainsi étendre leur puissance (en Tchécoslovaquie par exemple. En outre, les mandats internationaux de la SDN ne le sont qu'en apparence car cela devient rapidement des espaces d'influence pour les deux puissances, notamment au Proche Orient. Il ya là une ambigüité que ne voit pas d'un très bon œil Wilson, ce qui engendre aussi des rapports de force entre les États-Unis et les vainqueurs européens. [...]
[...] Que pensez de la paix dans ces conditions ? Le fait même d'établir ces traités est source de conflits, notamment entre les alliés. Pour Versailles par exemple, la France et le Royaume-Uni ont des avis très divergents : la France veut un anéantissement total de l'Allemagne pour éviter toutes prises de risques alors que les Britanniques ne veulent pas la priver de toutes ses capacités économiques. Ces conflits sous - entendent simplement que chaque Etat vainqueur compte bien servir au mieux ses intérêts et pour la France et le Royaume-Uni, il ya une volonté de dominer par leur puissance respective le reste de l'Europe. [...]
[...] Outre les discussions concernant le sort des pays vaincus, avec l'Allemagne en ligne de mire, on cherche un moyen d'empêcher qu'un tel drame se réitère. L'idée d'une organisation supranationale prend forme dans l'esprit du président américain démocrate Wilson. Les Etats en ont assez des guerres revanchardes, ils ont besoin d'un organisme régulateur des conflits interétatiques et garant d'une paix internationale. C'est dans ces buts que la Société Des Nations voit le jour avec le traité de Versailles en 1919, sous l'impulsion et la direction (plus ou moins avouée) des États-Unis. [...]
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