Cours d'histoire sur les français dans la Première Guerre mondiale. Cours suivant un plan chronologique allant de la vieille de 1914 jusqu'au lendemain de la guerre en 1922 au moment du bilan de cette Grande Guerre, tout en montrant l'importance du rôle des français dans cette guerre. Une France divisée, membre de la triple entente, qui entre en guerre le 3 août 1914, dont le rôle se manifeste au travers de grandes batailles (bataille de la Marne, bataille de Verdun), et au travers de son effort de guerre (productions d'armes, de nourriture...) Mais, c'est une France affaiblie humainement et détruite que l'on trouve au sortir de la guerre, la société est divisée. Il faut remettre la France sur pied.
[...] On a même un tourisme de la mémoire qui se crée. Le soldat inconnu a été pris sur le champ de bataille pour représenter tous les morts de la France. Le 11 novembre devient un jour férié en 1922 pour la mémoire. Au lendemain de la guerre, les poilus sont omniprésents. Ils sont là lors de toutes les cérémonies. Dans la rue, ils sont reconnaissables. Leur présence rappelle que la guerre a eu lieu. Il existe une presse spécialisée pour les anciens combattants. [...]
[...] Effort de guerre des soldats et des gens de l'arrière : (femme et enfants de 14 à 18 ans qui vont travailler dans les usines). Obsession nationale : on cherche à soutenir l'effort de guerre. Les tranchées sont des boyaux creusés dans le sol. C'est une guerre d'usure psychologique car il y a un certain stress permanent. On évolue dans la boue, le froid, la neige, la pluie. Des conditions pénibles au front et dans les tranchées : manque de sommeil, présence de la mort et des rats, des poux, des puces de corps, manque d'hygiène, d'eau salubre et de nourriture. [...]
[...] L'offensive du chemin des Dames est la plus connue : morts en 3 jours, c'est pire que Verdun. On voit apparaître les premières désertions, les premières mutineries. Les pelotons d'exécutions se multiplient. Il y a des tensions à l'arrière ; le rationnement est de moins en moins accepté. On veut avoir un pouvoir d'achat plus important. On demande la fin du conflit. La fin de la guerre et l'heure du bilan 1917-1918 : les deux dernières années de guerre La Russie est un Empire avec à sa tête un Tsar. [...]
[...] Pour les français, il ne faut pas laisser de terrain aux allemands. Si on parvient à gagner Verdun, la guerre est gagnée pour les alliés. On met en avant qu'on s'est bien battu que Verdun est une épopée. L'armée française est la plus importante et la plus forte. On insiste sur la force psychologique. Verdun a été un véritable massacre. C'est la guerre des bouchers, la violence des combats a atteint sont apogée. Au bout de quelques semaines, la mutinerie est arrivée. [...]
[...] La guerre prend fin avec la signature de l'armistice à Rethondes dans la forêt de Compiègne. Le traité de paix va être signé dans la galerie des glaces de Versailles le 28 juin 1919. L'Allemagne reconnaît être l'unique responsable du conflit. L'Allemagne doit être démilitarisée. Elle perd toutes ses colonies, l'Alsace-Moselle et doit payer des réparations exorbitantes à la France. La Rhénanie et la Sarre sont occupées par les troupes françaises. L'Allemagne sort humiliée par se traité on parle alors en Allemagne du diktat de Versailles. [...]
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