Le 19ème siècle est celui de la révélation de la puissance américaine. La vente de la Louisiane par Napoléon Ier aux Etats-Unis en 1803 pour 15 millions de dollars montre bien le désintérêt des européens pour les Etats-Unis du début du 19ème siècle. Cependant, au début du 20ème siècle, les Etats-Unis sont déjà la première puissance au monde avec des taux de production si extraordinaires que l'historien E. Labrousse parle « d'économie du championnat ».
L'étude du passage de pays neuf à la première puissance mondiale constitue tout l'intérêt de ce chapitre. L'avènement de sa puissance économique s'est fait en 3 générations, la période autour de 1870 est alors qualifiée de seconde fondation avec une nouvelle génération de Pères fondateurs (...)
[...] La mesure de la puissance 1. L'accroissement rapide de la population Entre 1890 et 1914, la population augmente de 70 à 100 millions Départs d'européens vers les Etats-Unis : millions millions Trois vagues successives autorisées par la loi de 1802 aux USA mais également par la révolution des transports (durée de la traversée baissée de moitié et prix du billet divisé par 1815-1860 : 5 millions d'européens anglo-saxons) s'installent aux USA. 1870-1890 : 8 millions d'européens millions dans les années la part des anglo-saxons et des allemands diminue en faveur des européens de l'Est et du Sud. [...]
[...] Des magnats de la finance obtiennent alors le monopole de la vente des bons du trésor et poussent l'Etat à s'endetter : Jay Cooke : Une dette nationale est une bénédiction pour la nation - Exploitation des Services Publiques : les villes américaines accordent des concessions aux compagnies privées pour tous les services municipaux (eau, gaz, transports), ce qui pousse la constitution de trusts en situation de monopole. - Argent Publique : certains trusts obtiennent des aides publiques. - Lobbying : chaque trust emploie des juges, députés qui acquis à sa cause permettent d'exploiter la loi. [...]
[...] Trois éléments du capitalisme américain au 19ème 1. Le protectionnisme Bien avant que soit théorisée la notion de protectionnisme éducateur, les pères fondateurs traitent de la nécessité d'un tarif douanier élevé pour protéger l'industrie américaine. Ainsi, en 1789, le tarif Hamilton est mis en place. Jusque dans les années 1840, le protectionnisme prévaut mais est remis en cause par le parti démocrate défendant les intérêts des planteurs du sud d'avantage favorables au libre échange dans le cadre du dynamisme de l'industrie cotonnière. [...]
[...] Les Fondateurs : G. Washington, T. Jefferson, J. Adams, J. Madison, Hamilton, sont des grands propriétaires terriens possédant des terres dans les colonies doublés d'hommes d'affaires doués pour le commerce. Leur conception du monde repose sur les fondements culturels de leur libéralisme Philosophie Anglaise : Hobbes, Locke dangers de l'Etat trop puissant (absolutisme), pessimisme sur la nature humaine, offrant à tous l'égalité des chances. Cette peur de l'absolutisme peut être illustrée par la constitution s'assurant la loyauté du président avec sa clause de rééligibilité. [...]
[...] Cette absence de régulation au nom de la liberté pose des problèmes d'inflation. C'est la raison pour laquelle est votée en 1864 une loi : National Banking Act distinguant plusieurs formes de banques. La plus grande majorité ne regroupe que des banques de dépôt. En 1900 (mandat de McKinley), le Gold Standard Act (loi sur l'étalon or) fait de l'or le seul étalon monétaire pour définir a valeur du dollar. Cependant, le Federal Reserve Act de 1913 crée le bureau fédéral de réserve (fed) recevant le monopole de l'émission du dollar par l'intermédiaire de 12 banques fédérales dont l'encaisse est constituée d'or. [...]
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