Alors que les Français et les Allemands scandaient le nom d'Ho chi Min, s'opposant à l'attitude impérialiste des États-Unis, avec la guerre du Vietnam; de l'autre côté du Mur, régnaient régnait un climat liberticide...
En effet, dans la vie de tous les jours, la propagande de l'Union Soviétique est partout et les moyens de contrôle du Parti sont omniprésents... Les journaux sont sous le contrôle de l'Etat, lui-même contrôlé par l'Union Soviétique. Les écrivains et journalistes sont censurés, de manière plus ou moins violente. Dans les universités, les professeurs n'ont aucune liberté d'expression, les programmes scolaires sont « améliorés » à la gloire de l'Union Soviétique et les dissidents raflés, emprisonnés...Dans la rue, outre la police et l'armée omniprésentes, il y a également des groupuscules, des milices pro-soviétiques qui font régner la terreur, et entreprennent de corriger les citoyens qui s'écartent du chemin tracé par le Parti...
Ce climat d'insécurité, entretenu par l'Etat, entraine un mécontentement croissant chez les jeunes, mais aussi chez nombres d'intellectuels, écrivains, musiciens, professeurs, qui voient dans un contexte international favorable une possibilité d'amélioration de leurs conditions de vie.
[...] Les événements de 1968 et la chute de l´URSS La structuration d'un syndicat fort: Solidarnosc Les évènements de 1968 ont directement influé sur le cours de l'Histoire, en ce sens qu'ils ont relancé une contestation que le régime totalitaire soviétique était parvenu à réduire à peu. Ainsi, alors qu'il a fallu 12 années entre le mouvement de 1956 et celui de 1970, les protestations vont s'intensifier. En et 1989, des vagues de protestations vont fissurer l'unité imposée par Moscou. Ces dissidences avec le point de vue de l'empire soviétique vont conduire à sa chute. [...]
[...] Il ne faut cependant pas que ce dialogue soit faussé. Alors que le capitalisme s'est installé de manière positive en Pologne depuis la chute du mur de Berlin et celle de l'URSS, permettant une hausse du niveau de vie et des libertés nouvelles, on entrevoit les limites de ce modèle. Les salaires n'augmentent que peu par rapport au pouvoir d'achat, et les grosses firmes en profitent parfois pour exercer des chantages sur leurs employés, rognant ainsi ce que les ancêtres ont acquis par le sang. [...]
[...] 1968 en République Populaire de Pologne : le tournant Alors que les Français et les Allemands scandaient le nom d'Hô Chi Min, s'opposant à l'attitude impérialiste des États-Unis, avec la guerre du Vietnam; de l'autre côté du Mur régnait un climat liberticide . En effet, dans la vie de tous les jours, la propagande de l'Union Soviétique est partout et les moyens de contrôle du Parti sont omniprésents . Les journaux sont sous le contrôle de l'Etat, lui-même contrôlé par l'Union Soviétique. [...]
[...] Des gravures retracent ce combat inégal pour la liberté. Les trois croix de la communauté d'agglomérations Gdansk-Gdynia-Sopot Un devoir de mémoire nécessaire L´ouverture de la société de 1968 provoquée par les étudiants et les jeunes syndicalistes, marquée par la répression féroce d'un régime totalitaire censé être communiste ( . ) montre ô combien la liberté, fragile, ne doit pas être écartée de l'action politique. L'Etat, dans sa nature, est censé garantir les libertés individuelles. Le monopole de la violence légitime de l'Etat, tant en terme juridique, politique, administratif que militaire, n'est légitime que s'il permet la garantie des libertés individuelles et satisfait l'intérêt général. [...]
[...] À sa tête, Lech Walesa. xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx En 1970, les ouvriers du chantier de Gdansk se mettent en grève. Des affrontements ont lieu, et on dénombre des morts. Le syndicat Solidarnosc fait ériger sur l'actuelle place de la solidarité un monument à leur mémoire (à droite) complété par des plaques commémoratives. Acte courageux d'un côté, provocation de l'autre, les tensions s'intensifient. Le monument représente trois croix, symbolisant les trois villes assemblées (Gdynia, Sopot et Gdansk) dans leur lutte commune contre l'oppression. [...]
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