La différence entre les historiens et les présentistes réside principalement dans la nature des documents et des archives utilisés. En effet, les sources des historiens couvrent uniquement une période allant jusqu'à 1978. De ce fait, pour combler le trou jusqu'à aujourd'hui, les présentistes doivent exploiter d'autres sources : la presse radiophonique et audiovisuelle, les témoignages, etc. Ils travaillent également sur le contexte, sur une longue durée. Ils pratiquent à la fois une histoire politique et économique, mais aussi sociale et culturelle (...)
[...] Elle consiste à réduire les tensions entre les deux sphères d'influence. Mais tout en gardant le monopole nucléaire. Du point de vue de l'URSS, on appelle cette période la coexistence pacifique. Il abandonne l'idée que la lutte entre le capitalisme et le communisme mène à une guerre inévitable. On ne cherche plus la bataille. On prône plutôt la consolidation de la sphère d'influence soviétique ainsi que son extension hors de l'Europe. On cherche des alliés qui en émergent. Mais pas question de se désarmer, au contraire. [...]
[...] La doctrine de Truman (établie en mars 1947) est celle du containment ou de l'endiguement. - Staline est au pouvoir en URSS de 1924 à janvier 1953. La politique du pays décline de la doctrine Jdanov (de septembre 1987) qui dit que l'affrontement est inévitable et qu'il faut prêter assistance dans le choc entre les communistes et les capitalistes. Il y a donc deux sphères d'influence : - D'un côté, l'Europe, avec le Plan Marshall, une traduction économique du contenu idéologique de la sphère des USA. [...]
[...] Durant ceux-ci, on négocie sur plusieurs points : - Le statut de l'Autriche, de la Corée et du Vietnam. Ce dernier est alors divisé en deux sur le 7ème parallèle, laissant une partie au Nord et une partie au Sud. - Chacune des deux parties doit rester neutre, aucune ne peut faire intervenir de troupes étrangères sur son territoire. - Deux ans plus tard, devront se tenir des élections qui penseront la réunification des deux parties. Entre temps, il y aura deux gouvernements distincts. [...]
[...] Mais la France compte également comme nouvelle grande puissance. Pourquoi ? Car De Gaule est soutenu par Churchill car il a joué un rôle clé auprès des Alliés et surtout de l'Angleterre. La France est donc introduite par reconnaissance. Staline est d'accord, à condition que la France prenne plutôt sur la zone de l'Angleterre. Aussi, Staline veut faire souffrir l'Allemagne à nouveau, tout comme ça avait été le cas après la Première Guerre Mondiale. Mais c'était aussi la cause de la Seconde Guerre Mondiale. [...]
[...] Au passage, il faut également démanteler l'état-providence. Par exemple, au Royaume-Uni (avec Margaret Tatcher) et aux USA (avec Ronald Reagan), une partie de la protection sociale est privatisée. On remet à l'individu une responsabilité autrement exercée par l'état. La remise en cause est donc principalement basée autour du rôle de l'état, avec la conviction que celui-ci a un bien grand pouvoir d'influence. C'est la première conséquence de la crise. La seconde conséquence repose sur le contraste entre Etat-Nation et Nation- Etat. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture