Dans quelle mesure le bilan matériel, moral et politique de la seconde guerre mondiale annonce-t-il un monde nouveau ? - publié le 21/09/2009

Résumé du document

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui a mobilisé toutes les ressources disponibles, le monde est traumatisé et bouleversé mais aussi animé par de nouveaux espoirs. La grande Alliance est déterminée à respecter la Charte de l'Atlantique. Celle-ci engage les Etats à trouver un nouveau système de sécurité collective.

Nous allons nous demander dans quelle mesure le bilan matériel, moral et politique de la Seconde Guerre mondiale annonce un monde nouveau. Dans un premier temps, nous allons voir qu'il y a une volonté de maintenir la paix. Puis nous verrons qu'il y a un désir de punir les criminels de guerre (...)

Extraits

[...] Dans quelle mesure le bilan matériel, moral et politique annonce-t-il un monde nouveau ? Introduction : A la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui a mobilisé toutes les ressources disponibles, le monde est traumatisé et bouleversé mais aussi animer par de nouveaux espoirs. La grande Alliance est déterminée à respecter la Charte de l'Atlantique. Celle-ci engage les Etats à trouver un nouveau système de sécurité collective. Nous allons nous demander dans quelle mesure le bilan matériel, moral et politique de la seconde guerre mondiale annonce un monde nouveau. [...]

[...] Les Alliés utilisent aussi, pour la dénazification, la médiatisation du procès de Nuremberg. Aux conférences de Yalta et de Téhéran, les Alliés décident de juger les principaux chefs nazis. Le tribunal de Nuremberg jugera plus de 200 allemands et 1600 autres seront jugés dans d'autres tribunaux. Les Alliés choisissent symboliquement Nuremberg car c'était dans cette ville qu'avait lieu la réunion annuelle du parti nazi. Le premier procès (du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946) juge 24 grands chefs nazis et 6 organisations nazis (NSDAP, SS, Gestapo, SA et haut commandement de l'armée). [...]

[...] La conférence de Dumbarton-Oaks définit les structures de cette organisation. A San Francisco, la conférence réunit 51 états qui mettent en place la Charte des Nations Unies. L'ONU fonctionne le 24 octobre 1945. On peut remarquer que le syndrome d'Auschwitz et le traumatisme de la guerre sont contrebalancée par la confiance en l'ONU et la démocratie, qui ont vaincu le nazisme. II- Et de punir les criminels de guerre. Le monde est traumatisé par l'industrialisation de la mort avec les camps d'extermination et de concentration. [...]

[...] Ils sont tous accusés de crimes contre la paix, cimes de guerre, crimes contre l'humanité et complot en vue de commettre l'un de ces trois crimes. Le tribunal militaire international de Nuremberg prononcera 12 condamnations à mort. D'ailleurs, il y a eu d'autres procès pour juger les criminels de guerre dont celui de Tokyo qui accusera les chefs japonais des mêmes chefs d'accusations et les punira. On remarque que le monde ne veut pas oublier et tirer les conséquences de la guerre: Plus jamais cela Conclusion : Au bonheur de la libération se suit la découverte de l'horreur de la guerre. [...]

[...] La conférence de Yalta avec la Déclaration sur l'Europe libérée donne la permission à chaque pays libérée de choisir son mode de gouvernement à condition de respecter la liberté et les droits de chacun. Pour maintenir la paix, les Alliés créent l'ONU. C'est la Charte de l'Atlantique et la Déclaration des Nations Unies qui mettent en œuvre un nouveau système de securité collective ; la Société des Nations n'ayant pas évité la guerre a fait faillite. Le préambule et l'article I de la Charte des Nations Unies énonce les buts et les principes de l'ONU. [...]