Au 19ème siècle, Berlin est une métropole industrielle qui témoigne de la montée en puissance de l'Allemagne et de l'épanouissement de la révolution industrielle outre-Rhin. En 1871, elle devient naturellement la capitale politique de l'Empire allemand. Ville moderne et dynamique, elle est dans l'entre-deux-guerres le centre et le foyer de rayonnement de la culture allemande. Pendant la grande dépression des années des années 30, qui touche particulièrement l'Allemagne, elle devient le théâtre privilégié de l'affrontement entre nazis et communistes. En 1934, les nazis incendient le palais du Reichstag où siège le Parlement, accusent les communistes et en profitent pour supprimer les libertés fondamentales. La ville de Berlin accueille les Jeux Olympiques 1936, qui sont une formidable opération de propagande pour Hitler et le régime nazi (...)
[...] Problématique : Comment l'histoire de Berlin traduit-elle l'évolution des relations internationales en Europe depuis 1945 ? I. BERLIN ENJEU DE LA GUERRE FROIDE PARTAGEE ENTRE LES DEUX BLOCS. A. AU LENDEMAIN DE LA GUERRE, UNE VILLE DEVASTEE ET OCCUPEE Une ville réduite à un champ de ruines. La ville a été en partie détruite par les bombardements alliés et les combats de rue d'avril 1945 entre l'Armée rouge et les forces nazies. Berlin est sinistrée à plus de 75% comme beaucoup de villes allemandes. [...]
[...] La ville de Berlin accueille les Jeux Olympiques 1936, qui sont une formidable opération de propagande pour Hitler et le régime nazi. Pendant la guerre, la ville est une cible privilégiée des bombardements alliés. Le 2 mai 1945, Berlin tombe aux mains de l'Armée rouge. L'image d'un soldat russe qui hisse un drapeau de l'Union soviétique sur le Reichstag devient le symbole de la défaite de l'Allemagne nazie qui se concrétise le 8 mai par une capitulation sans condition et de l'expansion de l'Union soviétique en Europe. [...]
[...] Il est l'initiateur d'une série de réformes économiques (perestroïka : restructuration économique) et politiques (glasnost : libéralisation, véritable déstalinisation) destinées à revitaliser le socialisme en Union soviétique. Mais Gorbatchev est aussi à l'origine de profonds changements dans le domaine des relations internationales entre l'Union soviétique et les Etats-Unis et entre l'Union soviétique et les démocraties populaires. Conscient que la course aux armements épuise l'Union soviétique Gorbatchev propose à l'Occident une "nouvelle détente" pour mener à bien la perestroïka. Il doit également transformer les relations entre les démocraties populaires et le "grand frère" pour régénérer le bloc socialiste. [...]
[...] Il espère l'arrivée au pouvoir dans les démocraties populaires de gouvernements réformateurs acquis à ses idées. L'ensemble de ces changements majeurs modifie les données du problème allemand Les incidences de la politique de Gorbatchev et de la "nouvelle détente" sur la question allemande. En décembre 1987, Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev signent le premier véritable accord de désarmement, le traité de Washington ou traité portant sur les Forces Nucléaires intermédiaires en Europe. Ce traité porte sur l'élimination totale des missiles à portée intermédiaire (1000-5500 km) et à plus courte portée (500-1000 km) installés en Europe et concerne donc les euromissiles. [...]
[...] est acquis en 1954. - Le réarmement de la RDA ne devient officiel qu'en 1955, lors de la création du Pacte de Varsovie. Les forces militaires de la RDA sont intégrées au Pacte de Varsovie et viennent renforcer le bloc communiste. L'intégration des deux Allemagnes aux bocs renforce et finalise la bipolarisation de l'Europe. Ainsi la question allemande ne cesse d'envenimer les rapports internationaux et Berlin est au cœur de cette rivalité. Chaque camp a sa moitié d'Allemagne et sa moitié de Berlin. [...]
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