La Grande Alliance ne résiste pas au retour de la paix. Le déséquilibre des forces (prépondérante américaine), de nouveaux responsables politiques, l'antagonisme de deux systèmes et de deux idéologies contribuent à multiplier les frictions : fin de l'aide américaine à l'URSS dès mai 1945 ; discours de Fulton (1946) où Churchill dénonce le « rideau de fer » qui s'abat sur l'Europe. En Grèce, en Iran, les Occidentaux s'opposent à l'URSS avec succès (...)
[...] Les échanges commerciaux se développent entre l'Est et l'Ouest. La crise de Cuba révèle le danger de la course aux armements. Tout en la poursuivant, les deux Grands s'efforcent de la contrôler et de garder leur monopole nucléaire. Des négociations aboutissent à la signature de plusieurs accords. Des progrès décisifs sont réalisés en Europe. En RFA, le social- démocrate Brandt pratique une Ostpolitik qui normalise les relations avec la Pologne et l'URSS (1970) et avec la RDA (1972). La RFA reconnaît les réalités territoriales et politiques issues de la Seconde Guerre Mondiale. [...]
[...] Malgré le désir de Macarthur d'utiliser l'arme atomique (mars 1951), la situation finit par se stabiliser, en octobre. II. LA DETENTE (1961-1975) Un nouveau réalisme s'impose dans les relations internationales et l'affrontement entre les deux blocs est moins vif. A. LES NOUVELLES CONDITIONS DES RELATIONS INTERNATIONALES Les deux Grands s'engagent dans une course aux armements très coûteuse : armes nucléaires nouvelles, forte augmentation des stocks d'armes, progrès dans le domaine spatial. Les forces des deux camps tendant à s'équilibrer. Les approches des relations internationales évoluent. Khrouchtchev parle de coexistence pacifique. [...]
[...] LA CONFRONTATION EST-OUEST (1945-1975) I. LA GUERRE FROIDE A. DE L'ENTENTE A LA RUPTURE La Grande Alliance ne résiste pas au retour de la paix. Le déséquilibre des forces (prépondérante américaine), de nouveaux responsables politiques, l'antagonisme de deux systèmes et de deux idéologies contribuent à multiplier les frictions : fin de l'aide américaine à l'URSS dès mai 1945 ; discours de Fulton (1946) où Churchill dénonce le rideau de fer qui s'abat sur l'Europe. En Grèce, en Iran, les Occidentaux s'opposent à l'URSS avec succès. [...]
[...] LA REALITE DE LA DETENTE Le conflit de Berlin (1958-1961) et a crise de Cuba (1961-1962) montrent une volonté de parvenir à une stabilisation des zones d'influence respectives. Le dialogue s'améliore entre les deux Grands : les contacts directs entre dirigeants se multiplient et aboutissent aux voyages de Nixon à Pékin et à Moscou en 1972, et de Brejnev à New York en 1973. A la recherche de débouchés, les Etats-Unis abandonnent leur législation commerciale restrictive de 1949. L'URSS souhaite prendre appui sur l'Occident pour combler son retard économique. [...]
[...] A l'ouest, l'OTAN (1949) constitue une alliance militaire autour des Etats-Unis. Des organismes de coopération économique voient le jour (OECE, CECA). A l'Est, le CAEM est créé en 1949. L'URSS multiplie les traités bilatéraux avec ses alliés, qui sont remplacés, en 1955, par le pacte de Varsovie. C. LES GRANDES CRISES DE LA GUERRE FROIDE 1. LES DEUX ALLEMAGNES En Europe, l'Allemagne est au cœur du conflit. L'évolution des trois zones occidentales vers un état allemand indépendant conduit Staline à organiser le blocus de Berlin (juin 1948). [...]
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