On s'attarde beaucoup moins sur les destructions de la seconde guerre mondiale en histoire économique car la première guerre mondiale a détruit un système financier et productif en équilibre, toujours pas rétabli en 1939. Par opposition, la seconde guerre mondiale est le point de départ d'une formidable période de croissance ce qui conduit à minimiser les impacts négatives et à valoriser les conséquences positives. On a su tirer les leçons des expériences passées : l'Etat s'est engagé pour assurer le plein-emploi ; on ne recommence pas le problème réparations-endettement de la première guerre mondiale. Les Etats-Unis jouent aussi un rôle différent, en assumant réellement leur place de première puissance mondiale
[...] 1945-1949 : Bilan et reconstruction : une paix américaine Introduction On s'attarde beaucoup moins sur les destructions de la seconde guerre mondiale en histoire économique car la première guerre mondiale a détruit un système financier et productif en équilibre, toujours pas rétabli en 1939. Par opposition, la seconde guerre mondiale est le point de départ d'une formidable période de croissance ce qui conduit à minimiser les impacts négatives et à valoriser les conséquences positives (avancée de progrès technique, élan donné à la croissance par la demande, affectation de la main d'œuvre aux secteurs les plus productifs, le plein-emploi, la réduction des écarts sociaux). [...]
[...] Le 20 juin 1948, la réforme monétaire est conduite par Erhard. Elle propose l'échange de 1 Deutsch Mark contre 10 Reichsmark (sauf pour les 60 premiers qui sont échangés au taux de un pour un). L'objectif est d'épargner l'excédent des liquidités, notamment les fortunes acquises au marché noir. Une partie des avoirs était libérée voire annulée. Cela a permis de réduire la masse monétaire de (soit 5,7 milliards de Deutsch Mark). Les salaires et les prix continuent à être acquittés au pris de 1 DM pour 1 Reichsmark. [...]
[...] Au total, 1/10 des actifs passe dans le secteur traditionnel . S'ajoute à cela une série d'initiatives publiques : création du CEA, de l'INRA, de l'INEA et de l'INSEE.En Angleterre, une série de nationalisations concerne la Banque d'Angleterre, les transports (sauf la flotte de commerce), l'énergie, les télécommunications puis la sidérurgie (en 1951). En revanche, les travaillistes renoncent à la nationalisation du sol (propriété foncière) et accordent aux entreprises nationalisées une grande autonomie financière et administrative. En Italie, on notera le maintien et le renforcement de l'IRI (Inistituto Ricostruzione Internationale) et la création de l'ENI (Ente Nazionale Idrocarburi). [...]
[...] Les valeurs et les biens immobiliers sont soumis à une hypothèque de qui devait être rachetée par le propriétaire. Dans les jours suivants, le rationnement et le contrôle des prix ont été supprimés. Les prix se sont envolés dans des limites raisonnables. Il y a eu des tensions sociales (grève générale). Les prix se sont stabilisés à la fin de l'année. Le Deutsch Mark s'est établi à une valeur de 3,4 DM pour un dollar après cette réforme (avant la guerre, la conversion était de 2,5 Reichsmark pour un dollar). [...]
[...] La population civile correspond aux 2/3 des victimes. Ce sont donc des personnes de tous âges et de tous sexes. D'où des conséquences moins graves pour l'économie et la société. La deuxième guerre mondiale se voit moins sur la pyramide des âges (sauf en Allemagne et en URSS). Les problèmes sociaux sont aussi moins aigus : il y a moins d'orphelins, de veuves, donc de charges pour la population active. En partie à cause de ces observations, les effets sur la natalité sont aussi moins graves. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture