« Tout le monde a été, est ou sera gaulliste » disait André Malraux le ministre de la culture de la Vème République entre 1959 et 1969. Cette phrase célèbre reste encore aujourd'hui énigmatique révélant l'ambiguïté, le flou qui entoure ce courant politique. Car en définitive, qu'est-ce que le gaullisme ? Une philosophie ? Un idéal ? Une méthode d'action ? Une doctrine ? Un parti ? ou simplement la fidélité à un homme ? C'est de cette dernière proposition que provient tout le problème, car les rapports entre le mouvement et son initiateur ont souvent été complexes.
Né assurément le 18 juin 1940, le gaullisme, comme son nom l'indique, se rattache avant tout à la personne du Général de Gaulle, son fondateur et son « théoricien ». Mais en évoquant le gaullisme, on se doit de souligner la foncière originalité de ce courant politique, à savoir être d'abord la pensée d'un homme devenue par la suite une famille politique capable d'attirer les électeurs en masse. Peut-il exister un gaullisme sans de Gaulle ? (...)
[...] Les sources de la légitimité historique du Général De Gaulle : l'appel du 18 juin 1940 et la Résistance L'appel du 18 juin 1940. Charles de Gaulle est d'abord un militaire de carrière et toue une partis de son caractère et de son œuvre se comprend en fonction de sa vocation et de sa formation de militaire. Né en 1890 dans une famille de la bourgeoisie lilloise au patriotisme et au conservatisme ardent, il choisit la carrière des armes dan l'espoir d'œuvrer pour la revanche. [...]
[...] En tout cas, en tant que système politique, le gaullisme a fortement imprégné la France depuis 1958 notamment à travers les institutions et la politique extérieure. Il a laissé des orientations durables dans la vie politique française et il est un peu paradoxal de voir que quarante ans après, tout le monde se réclame plus ou moins du gaullisme (cf. Jacques Chirac). Plan général sur le sujet : De Gaulle et le gaullisme de 1940 à 1969 De Gaulle un personnage singulier au fondement de ce courant politique. [...]
[...] Né assurément le 18 juin 1940, le gaullisme, comme son nom l'indique, se rattache avant tout à la personne du Général de Gaulle, son fondateur et son théoricien Mais en évoquant le gaullisme, on se doit de souligner la foncière originalité de ce courant politique, à savoir être d'abord la pensée d'un homme devenue par la suite une famille politique capable d'attirer les électeurs en masse. Peut-il exister un gaullisme sans de Gaulle ? Le gaullisme, c'est donc De Gaulle plus qu'autre chose, c'est-à-dire ses fidèles, ses soutiens, ses relais, ses héritiers. Mais le Gaullisme s'identifie-t-il à ce point à au Général ? Quelle est la caractéristique de la pratique gaullienne du gaullisme ? * * * De Gaulle un personnage singulier au fondement de ce courant politique. [...]
[...] SUJET D'HISTOIRE : De Gaulle et le gaullisme de 1940 à 1969 Introduction : Tout le monde a été, est ou sera gaulliste disait André Malraux le ministre de la culture de la Vème République entre 1959 et 1969. Cette phrase célèbre reste encore aujourd'hui énigmatique révélant l'ambiguïté, le flou qui entoure ce courant politique. Car en définitive, qu'est-ce que le gaullisme ? Une philosophie ? Un idéal ? Une méthode d'action ? Une doctrine ? Un parti ? [...]
[...] Cette décision prend effet aujourd'hui à midi * * * Conclusion : L'échec d'avril 1969 semblait signifier la fin du gaullisme. Pourtant son successeur, Pompidou et ses ministres (Chaban-Delmas, Messmer) continuent d'incarner la continuité (suprématie présidentielle, rapprochement avec le monde arabe prolongés Mais en tant que courant politique, le gaullisme n'a cessé de perdre des soutiens. Ce qui permettait de rassembler des hommes politiques aussi différents que David Rousset, Pisani, Faure ou Michel Debré a désormais disparu du fait de querelles électorales successives qui ont séparé durablement les fidèles du gaullisme. Peut-il vraiment exister un gaullisme sans De Gaulle ? [...]
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