La France du Front Populaire (1934-1938)

Résumé du document

Cette France du Front Populaire est un épisode assez paradoxal : crise économique, fascisme et nazisme montent en puissance et en France, le fonctionnement de la politique est bousculé par un mouvement social énorme. La gauche et les partis de gauche sont unis et les syndicats entrent dans la danse politique en s'alliant pour la première fois à des partis.

Extraits

[...] Seule la France va le faire. Les Italiens et les Allemands vont tester leurs matériels (exemple : Guernica). L'URSS envoie des blindés et du personnel qualifié. Le FP est divisé sur le cas de l'Espagne hommes partent en Espagne pour aider les républicains. En Mars 1939, Franco et ses troupes gagnent. C'est une sorte de répétition de la Seconde Guerre Mondiale en Europe Climat international de plus en plus détérioré A partir de 1936, nous avons un rapprochement des dictatures (Japon, Allemagne, Italie). [...]

[...] Le PS n'est pas préparé. Ceux qui profitent de cette dynamique, ce sont les communistes mais ils ne sont pas dans le gouvernement (ils le soutiennent). L'Internationale Communiste n'a pas voulu qu'ils entrent dans le gouvernement. Début juin, le L. Blum est président du Conseil (position centriste dans le PS). Il veut gérer le pouvoir sans faire la révolution. Il veut mettre en place des réformes et il veut faire entrer des femmes au gouvernement Les réformes sociales Les Accords de Matignon. [...]

[...] Elles éclatent d'abord à Paris et à Toulouse et contiennent en grande partie des gens qualifiés. Puis le mouvement s'étend à toute la France et découle sur l'occupation des locaux. C'est la première fois que l'on voit des occupations comme celles là. Les ouvriers ont peur d'être renvoyés, et donc occupent les lieux, les locaux. A cette période il est risqué de perdre son travail : caractère très particulier. Le patronat est inquiet. Une nouvelle catégorie de grévistes apparait : les employés des grands magasins, des banques. [...]

[...] Les syndicalistes montrent les feuilles de salaires. Après une journée et demi, il est décidé de réduire la semaine de 48h à 40h, d'augmenter les salaires surtout pour les basses catégorie (salaire des femmes et jeunes en hausse), reconnaissance que tous les contrats de travail seront en accord avec la convention collective. Celle-ci précise les conditions de travail. Ces accords autorisent l'apparition des délégués du personnel : droit de représentation des salariés, mise en place d'élections (1ère fois) ; le corps électoral c'est ceux qui travaillent (femmes et étrangers compris Apparition qui surprend beaucoup de syndicalistes : les congés payés de 12 jours. [...]

[...] Conférence de Munich le 30 septembre 1938. Hitler menace par l'intermédiaire de Mussolini (instrumentalisé). Il fait semblant de vouloir déclencher la guerre en réclamant la Tchécoslovaquie. A Munich, ils ont cédés à toutes les demandes d'Hitler car ils veulent la paix. Daladier en revenant de là bas, passe pour un héros de la paix. Le prestige de la France est en chute libre. La coalition du FP se divise. Les Radicaux et les Socialistes votent pour les accords de Munich. [...]