Cette crise est d'abord étasunienne puis mondiale. L'ampleur et les aspects de cette crise ont été très différents entre les pays. La crise est à la fois boursière, économique, monétaire et commerciale et débouche sur une dépression qui a marqué les années 30. Elle a eut des conséquences politiques et sociales considérables. Cette crise a surpris par sa durée, sa nature, son ampleur, sa brutalité. Une crise complexe qui a débouché sur une longue et profonde récession (...)
[...] Le retournement de la tendance. Deux causes : - Hausse des taux d'intérêt de la FED par deux fois et réglementation du crédit qui entraine la contraction des ordres d'achat sur le marché boursier, la plus value boursière ne couvre pas les taux d'intérêt. - Une prise de conscience du niveau injustifié des cours de milieux de la finance. En octobre 1929, les signes de récession se multiplient : le krach a lieu le jeudi 24 octobre (jeudi noir). Dans les faits la chute des cours s'amorce le 22, le 23 les ordres de vente se multiplient (retournement psychologique) fois plus qu'une journée normale. [...]
[...] La crise boursière entraine une crise bancaire, la ruine des emprunteurs entraine la ruine des créanciers. En outre, les banques sont mises en difficulté par les épargnants paniqués qui retirent leurs économies et assèchent les liquidités des banques : 12000 banques vont disparaitre. La crise bancaire débouche sur une crise du crédit qui met en difficulté les entreprises. Cette crise du crédit révèle la crise économique et l'approfondit, les prix s'effondrent et avec eux les profits, les salaires baissent, les licenciements se multiplient, hausse du chômage, spirale recessioniste qui atteint une ampleur sans précédent. [...]
[...] B L'isolement économique et le cloisonnement du monde. Les zones économiques sont séparées les unes des autres et mise en place de zones monétaires dominées par une devise (Dollar, Yen, Livre . ) Expériences autarciques comme en Allemagne. Régime économique auto- suffisant par lequel un pays tente de vivre par lui même en s'isolant du reste du monde. Exemple : L'Allemagne pauvre en devise doit donc s'abstenir au maximum d'exporter, politique agressive en marge du traité de Versailles qui nécessite donc une autosuffisance. [...]
[...] Ils instaurent un dirigisme sans remettre le système capitaliste en Italie et Allemagne, au Japon ce n'est pas nouveau (ère Meiji). Mise en place de politiques chez ces trois régimes qui restent cependant très différents. CONCLUSION La crise et la récession qui en résulte ont eut une portée considérable, qui ont constitué un véritable choc. Portée d'abord économique : re- cloisonnement du monde, de réputations sociales : chômage massif et misère (30 millions en 1932), répercutions politiques : augmentation d'un nationalisme exacerbé, alimentation d'un anticapitalisme, idée que le capitalisme est responsable de la détresse sociale (les classes moyennes sont les grandes victimes) d'où la montée du socialisme et le succès des idéologies fascistes et nazies. [...]
[...] - Japon : décembre 1931. - Etats-Unis : Avril 1933. (chute de 40% puis réhabilitation) La dépréciation contribue à une hausse de la compétitivité des exportations. Il y a une tentative infructueuse des pays du Bloc de l'or (France, Belgique, Luxembourg, Pays Bas, Italie, Suisse). Le SMI issu de la conférence de Gènes n'a pas pu résister à la crise internationale, le monde va vivre sans système monétaire jusqu'à l'après guerre et la conférence de Bretton Woods. C Essai d'interprétation. [...]
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