Les premiers signes d'essoufflement apparaissent au milieu de l'année 1929 et se trouvent confirmés à la rentrée lorsque les statistiques montrent une baisse des prix de gros pour l'acier et le fer et surtout lorsqu'ils annoncent une baisse des bénéfices industriels. Le 21 octobre 1929, les ordres de vente à la bourse de NY se multiplient faisant baisser les coûts (...)
[...] Par ailleurs, la création de la Securities and Exchange Commission fournit un arbitre du fonctionnement du marché boursier destiné à éviter les opérations douteuses auxquelles le public attribue naturellement les crises. Ces mesures semblent avoir été efficaces pour empêcher durablement les crises bancaires. De plus, on assiste à la mise en place du New Deal, politique interventionniste mise en place à l'instigation du président américain Roosevelt pour lutter contre la crise économique de 1929. On pensait alors que la crise était causée par une instabilité inhérente au marché, et que l'intervention du gouvernement était nécessaire pour rationaliser et stabiliser l'économie. [...]
[...] En effet, en un mois, tous les gains de la période spéculative, qui avait commencé au début de l'année, ont été perdus. Cette chute durera jusqu'en 1932 (la baisse dépassera les 80%). Brèves reprises mais répercussions sur le système financier américain : comme le développement de l'achat de titres à crédit avait activé la hausse du cours, la baisse de ces titres ont mis les emprunteurs en difficulté ce qui a conduit à la faillite leurs créanciers ou leurs banques. [...]
[...] La lutte contre une telle crise ne pouvait se faire au niveau national parce que l'action de prêteur en dernier ressort entraînait rapidement le doute sur l'attachement à la convertibilité, ce qui produisait des fuites de capitaux qui aggravaient la crise. Seule une coopération internationale aurait pu permettre de freiner la crise, mais les tensions politiques s'y opposaient. Un exemple en est donné par l'action de la Banque des règlements internationaux. Créée en 1930, la BRI avait pour mission la surveillance des systèmes bancaires et la coopération internationale. Elle échoua d'abord parce qu'elle n'avait pas encore l'autorité nécessaire à coordonner les banques centrales des différents pays. En Europe : - plus de 2 millions de chômeurs en Allemagne en mars. [...]
[...] Le gouvernement allemand renforça alors sa politique d'austérité pour parvenir à payer les réparations et intérêts de la dette externe, et d'obtenir, si possible, une réduction des réparations dans les négociations du plan Young (printemps 1930). Même si elle semblait être prise en main, la crise économique allait se voir renforcée par une crise financière internationale d'une ampleur unique, qui allait renverser systèmes bancaires et monétaires des principaux pays du monde. En septembre 1931, les banques anglaises subirent un run international qui imposa la dévaluation de la livre sterling. Le dollar lui-même fut dévalué au printemps 1933. [...]
[...] La crise économique mondiale atteint le pays à la fin de l'année 1929 - les banques américaines demandent le remboursement immédiat des prêts accordés au Royaume-Uni, mettant beaucoup d'entreprise en difficulté. Chute des exportations, difficultés du secteur agricole et hausse du chômage - la paysannerie roumaine souffre de l'effondrement des cours des denrées agricoles. - en Tchécoslovaquie, la crise économique de 1929 provoque une chute de 40% de la production industrielle en quatre ans Conséquences économiques et politiques La crise de 1929 a permis d'en tirer des leçons et de suivre des politiques économiques adaptées pour éviter qu'elle ne se reproduise. [...]
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