La crise aux Etats-Unis et sa propagation: crise et dépression aux Etats-Unis, extension et approfondissement de la dépression. Les politiques des régimes totalitaires: réarmement et autarcie dans l'Allemagne nazie, dévaluation et impérialisme au Japon, économie mixte et réarmement en Italie. La difficulté des démocraties: la reprise britannique, les effets discutés du New Deal, illusion et désillusion françaises. Le verdict de la guerre: les illusions de la guerre-éclair (1939-1941), l'Allemagne dans la guerre totale (1942-1945)
[...] Pourquoi ces politiques de déflation ? Les politiques sont obsédées par l'inflation des années 1920 : l'objectif est la stabilité monétaire et l'équilibre budgétaire avec une connotation moral (mettre fin aux excès et assainir : excès de crédit, d'investissement, de consommation, surproduction). Ce type de raisonnement conduit à des politiques basées sur l ‘équilibre budgétaire, des politiques monétaires restrictives. La stabilité monétaire a été maintenue mais au prix d'un fétichisme monétaire responsable de l'aggravation de la crise par la réduction de la demande intérieure. [...]
[...] - le taux de change imposé aux pays occupés. Pour la France, cela laissait à l'Allemagne une commission de - les dettes de clearing : les déficits commerciaux de l'Allemagne vis-à- vis des pays occupés ne sont pas compensés par des exportations allemandes et restent donc à la charge des pays occupés. C'est le gouvernement français qui devait payer les exportateurs français vers l'Allemagne (somme de 4 milliards de francs par mois en 1942). La mainmise sur les biens et les entreprises L'Allemagne a fait main basse sur les capitaux et les intérêts de diverses natures en Europe : confiscation des biens des Juifs, séquestre puis confiscation des biens ennemis, rachat à des conditions avantageuses des biens des pays occupés à l'étranger. [...]
[...] A partir de cet effet, la politique britannique a pris trois directions ; les autorités ne sont plus obligées de défendre la livre : - une politique monétaire qui comprend l'abaissement du taux d'escompte (de 6 à en une année) : expansion monétaire qui n'entraîne pas de dévaluation. Les effets ont surtout été positifs pour la construction des logements. - quelques interventions structurelles : aide aux régions sinistrées (bassins houillers), restructuration des industries traditionnelles sous la responsabilité de l'Etat (Coal Mines Act : 1930), ébauche d'un aménagement du territoire. - l'élan des industries nouvelles comme l'automobile, la chimie, les constructions électriques, qui reposent sur un marché intérieur protégé. [...]
[...] La situation militaire de l'Allemagne est fragile en 1939 : elle ne produit pas plus d'avions que l'Angleterre. Les stocks sont tout juste suffisants : la machine de guerre ne tournera à plein régime qu'en 1942-1943. Le redressement repose sur le pillage des territoires conquis (à partir de 1938) : Pologne, Autriche, Hongrie. La résorption du chômage est flagrante mais se fait au détriment de la productivité. Les Allemands on retrouvé l'ordre intérieur et la sécurité économique mais de façon très provisoire compte tenu du chaos dans lequel Hitler va plonger l'Allemagne. [...]
[...] On n'a pas tenu compte de la leçon de la première guerre mondiale. Raoul Dautry, ministre de l'armement, va se battre pour redresser la situation. Il commence par dresser à Daladier un bilan catastrophique : il faudra un an pour redresser la production. D'où un certain découragement en septembre 1939. Dautry fait rappeler les affectés sociaux et en janvier 1940, la mobilisation de l'industrie est réelle (11 heures de travail par jour 7 jours/7). L'industrie française sort autant d'avions que l'industrie allemande. [...]
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