Les choses ont l'air de se passer mieux que l'on ne le pense. On avait peur qu'en démobilisant tout le monde d'un coup, on se retrouverait avec des millions de chômeurs. On s'attend à une crise qui en fait ne vient pas. Néanmoins, des crises apparaissent, mais elles sont plus sournoises que spectaculaires.
On a essayé d'étaler la mobilisation. Les américains ont eux démobilisé 4 millions d'hommes d'un coup. Cela s'est bien passé car le monde surfe sur une conjoncture favorable. Le cycle économique a été perturbé par la guerre, mais non éteint par elle. D'une manière plus objective, plus durable, les générations se sont très peu mariées, ont très peu fait d'enfants (...)
[...] Tout d'abord car les grosses entreprises américaines avaient besoin de l'Allemagne : l'affaiblir, c'est amputer l'économie mondiale d'une dimension essentielle qui affaiblirait tout le monde. Par ailleurs, l'existence depuis 1917 d'un gouvernement communiste en Russie, le plus grand pays du monde, dans un des pays qui militairement, a un potentiel des plus puissants. C'est ainsi que les pays Anglo-Saxons cherchent a dresser un cordon sanitaire autour de ce pays communiste. Or, ce cordon sanitaire est constitué de pays faibles : les pays baltiques, une Pologne archaïque. [...]
[...] Si l'on regarde au cœur des années 20, la part de la production qui fait l'objet d'un commerce international n'excède pas sachant qu'avant guerre on évoluait entre 18 et 20%. Cela est dû à plusieurs choses : - Les pays durant la guerre ont appris à dépendre d'eux-mêmes : l'Allemagne achète moins de caoutchouc étant donné qu'elle le fabrique. - La reconstruction : il y a non seulement la consommation normale, mais aussi tout ce qu'il faut rattraper. Le marché intérieur absorbe donc une part tellement importante que ce qui est exportable est moins important. [...]
[...] Cela nous permet de repiquer des marchés aux américains, et de rétablir notre balance commerciale. On attend, de plus, l'or allemand pour faire l'effort déflationniste, pour que cet effort soit moins Cette crise est surtout anglo-saxonne. On aurait surement pu éviter cette crise, comme est notamment visible le fait qu'après WWII, cette crise apparaît sous une forme beaucoup plus faible. En vertu du paradigme libéral, les américains et les anglais réduisent trop brutalement les taux d'intérêts, en fonction d'aprioris économiques La Crise Monétaire A. [...]
[...] Le Cartel de Gauche s'effondre, le parti radical rompt le cartel et se joint à la droite. Ainsi, en 1926, on fait appel à POINCARÉ. Il arrive, et le franc gagne un quart de sa valeur par rapport à la livre sterling, sans rien avoir fait. POINCARÉ a agi extrêmement habilement. Il ne décrète pas une valeur du franc, comme l'ont fait les Anglais ou les Allemands. POINCARÉ attend deux ans avant de fixer la valeur du franc, pendant lesquelles il conduit une politique faiblement déflationniste, bien plus faible que les mesures allemandes ou anglaises. [...]
[...] Les Industries anciennes, de première génération, connaissent une croissance assez modérée. Par exemple, la production charbonnière mondiale retrouve en 1929 son niveau de 1913. En revanche, on assiste à l'épanouissement de la deuxième révolution industrielle : le caoutchouc, le moteur à explosion, l'électricité. Cette croissance est tirée par une nouvelle génération d'industries. On voit d'ailleurs une nouvelle phase, une adaptation, des structures industrielles. Enfin, la croissance a aussi une autre locomotive, une locomotive qu'on voit surtout fonctionner aux USA, un peu en Grande-Bretagne : l'automobile. [...]
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