La science et la technique sont des éléments inhérents, liés à toute société depuis l'avènement de l'ère industrielle.
L'Europe est 1850 n'est pas celle que nous connaissons aujourd'hui. A cette époque l'Europe désigne uniquement l'ensemble géographique et non politique, qui comprenait la France, l'Angleterre, l'Allemagne (divisée), l'Italie...
L'Europe orientale, elle, comprenait la Russie.
En économie, le progrès technique désigne l'amélioration des connaissances scientifiques et de l'organisation de la production qui permet une amélioration de la productivité. La productivité est une augmentation de la production.
Au XIXème siècle existent déjà la machine à vapeur, le moteur électrique et le train, par exemple.
Mais c'est véritablement dans la deuxième moitié de ce XIXème siècle que la société européenne va s'industrialiser, utiliser, développer et améliorer ces moyens techniques et scientifiques (...)
[...] L'industrie bien que naissante a commencé à user le milieu naturel. Mines, extrais de métaux. C'est à cette période que l'homme s'est véritablement mis à utiliser la planète sans se préoccuper des dégâts irréversibles qu'il lui infligeait. A l'époque on ne parlait pas de développement durable ou d'environnement au sens écologique actuel mais la machine était en marche. L'industrie militaire se développe et va conduire au premier conflit mondial. Voyons en quoi le progrès a pu favoriser cette guerre un tournant. [...]
[...] La nature des progrès scientifiques et techniques. A -Dans le secteur sanitaire et social Comme l'affirme Jacques Bertillon dans son ouvrage Démographie paru en 1890, démographie est le juge de l'hygiène”. Nous pouvons ici penser aux travaux de Robert Koch, médecin allemand, qui découvre le bacille de la tuberculose en 1882 même s'il faut attendre encore 60 ans pour un traitement antibiotique. En France, l'enseignement de la médecine change profondément en imposant aux étudiants en médecine ou en chirurgie une formation pratique à l'hôpital et des exercices de dissection. [...]
[...] Joseph Schumpeter, économiste du XXe siècle, explique dans Le Cycle des Affaires, ouvrage publié en 1939, avec donc du recul par rapport à la période étudiée, qui, je le rappelle est 1850-1914, qu'une innovation en entraîne une autre. Cela constitue sa théorie des “grappes d'innovation». Par exemple l'utilisation de la vapeur a permis la démocratisation du train, qui a fait appel au travail de l'acier pour fabriquer les rails. Une innovation en entraîne une autre ce qui accélère le progrès scientifique. Des grandes lignes de chemin de fer voient le jour. Toutes les grandes lignes ferroviaires sont en place en 1860 (on atteint alors les frontières du pays). L'industrie pétrolière voit le jour. [...]
[...] Avant 1850, les paysans d'Europe pratiquent l'assolement triennal. C'est à dire que durant une première année, les paysans semaient des céréales d'hiver (blé et seigle), la seconde année des céréales de printemps (orge, avoine) et enfin la terre laissait la place à la jachère, c'est-à-dire la préparation du sol et le renouvellement de sa fertilité: ils laissaient reposer la terre. Par ailleurs, les parcelles étaient de faible superficie, et celles en jachères étant consacrées au pâturage. En 1866, Célestin Gérard, originaire de la ville de Vierzon, en France, construit la première batteuse mobile. [...]
[...] Pour desservir les fronts sont installés pour la première fois des chemins de fer de campagne. L'industrialisation s'intéresse au domaine militaire, favorisant le début de la première guerre mondiale, qui sera terrible. Nous parlions de chimie dans la partie précédente. Le gaz moutarde est un composé chimique mis au point à cette époque et qui a été particulièrement utilisé comme arme pendant la Première Guerre mondiale entraînant des blessures graves. D'où ces nouvelles dérives dues au progrès scientifique et technique. [...]
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