La fin du rêve napolénien approche avec le premier exil de l'ile d'Elbe en 1814. Avec l'invasion de la France par les troupes alliées des puissances européennes, rentrent les Bourbons. Toutefois, Napoléon revient vite en France et, lors des 100 jours tente un retour, que les autres puissances empêchent alors en le défaisant définitivement à Waterloo le 18juin 1815. Avec la défaite est confirmée la fin de l'Empire, et les Bourbons reviennent définitivement, ce qui semble mettre un terme aux ambitions de la Révolution.
Pourtant la periode 1814 à 1848 est très riche. 1814 est, comme nous l'avons dit la fin de l'ère napoléonienne, ou presque; et 1848 est une autre date importante puisque elle marque la fin, non seulement de la Monarchie de Juillet de Louis Philippe, mais aussi de la monarchie en général, système qu'avait connu la France des siècles durant. Entre ces deux dates, il y atrente quatre ans de Monarchie Constitutionnelle, proposée dès la période des Lumières inspirées de la Monarchie Anglaise.
Quant à la souveraineté, notion introduite par Jean Bodin au XVI ème, Louis Le Fur la définissait comme telle : " La souveraineté est la qualité de l'Etat de n'être obligé ou déterminé que par sa propre volonté dans les limites du principe supérieur du droit et conformément au but collectif qu'il est appelé à réaliser".
Il faudra donc pour tenter de répondre à la question de la détention de la souveraineté, réfléchir sur la tentative de créer un régime constitutionnel à l'Anglaise, et sur les raisons de son échec.
Ainsi, comment peut-on expliquer que la Monarchie constitutionnelle ait échouée et quel est le résultat en 1848 de cet échec ?
Nous commencerons par aborder le problème en évoquant de 1814 à 1848 la Restauration de Louis XVIII et Charles X qui va être tentée par l'absolutisme, ou du moins une remise en question des acquis révolutionnaires, après quoi nous traiterons de la période à 1830 à 1848, période de la Monarchie de Juillet de Louis-Philippe à qui le peuple tentera d'imposer un respect des valeurs de la Nation acquises sous la Révolution mais qui finalement aboutira à l'instauration d'une seconde République.
[...] Mais la Charte n'est pas la seule à prouver un certain retour en arrière. Ainsi, la France, sous l'impulsion de Chateaubriand s'engage en 1823 dans la guerre d'Espagne pour soutenir Ferdinand VII, souverain absolutiste contesté et cousin lointain du Roi, les rois d'Espagne étant Bourbon. Ce succès permet d'ailleurs au ministre Villèle de dissoudre la Chambre des députés fin 1823, dont la reformation confirme un très fort retour des Ultra Royalistes. En réalité, la Charte de 1814 n'est pas aussi négationniste de la Révolution qu'il n'y paraît. [...]
[...] Thiers avait dit " Le Roi règne, mais ne gouverne pas". C'est ce qui semble se passer, du moins au début, où le gouvernement et le Parlement occupent l'exécutif et le législatif, le Roi restant un peu en retrait. Quant aux lois, le Roi en partage l'initiative avec le Parlement: son pouvoir est donc relativement diminué. Toutefois, le succès reste mitigé. Tout d'abord, le régime est contesté par les légitimistes, et les Républicains. D'autre part, le fait que les ministres ne soient toujours pas responsables politiquement devant le parlement de la politique qu'ils mènent fait qu'à chaque erreur ou décision impopulaire, le régime entier en pâtit, et par conséquent le Roi, au contraire du régime anglais qui en conséquence est plus solide. [...]
[...] Les Chartes de 1814 et 1830 symbolisent aussi que la Nation française n'a pas oublié 1789 et qu'elle avait des droits. Parce que ceux ci ont été plus ou moins muselé par les deux régimes y met un point final. [...]
[...] Toutefois, si jusqu'en 1840 la Monarchie de Juillet apparaît comme plus libérale, et notamment avec la réaffirmation officielle de la " Souveraineté nationale", les difficultés du régime dès 1840 font apparaître que la monarchie en France a des traditions qu'elle a du mal à perdre, ce qui finit en 1848 par pousser le peuple à refaire des barricades pour renverser cette monarchie et cette fois déléguer sa souveraineté non à un Roi mais à une République : ceci conduit à l'instauration de la 2eme République Une Monarchie plus respectueuse des principes fondamentaux révolutionnaires qui toutefois échoue Peut-on dire que les Trois Glorieuses n'ont servi à rien? Ce n'est pas sûr. En effet, au lendemain de Juillet, Louis Philippe a remplacé Charles mais le régime n'a pas changé. Toutefois, l'expérience d'un parlementarisme à l'anglaise est plus réelle. [...]
[...] 1814-1848: Qui est souverain? La fin du rêve napolénien approche avec le premier exil de l'île d'Elbe en 1814. Avec l'invasion de la France par les troupes alliées des puissances européennes, rentrent les Bourbons. Toutefois, Napoléon revient vite en France et, lors des 100 jours tente un retour, que les autres puissances empêchent alors en le défaisant définitivement à Waterloo le 18 juin 1815. Avec la défaite est confirmée la fin de l'Empire, et les Bourbons reviennent définitivement, ce qui semble mettre un terme aux ambitions de la Révolution. [...]
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