Discours de Gambetta au Banquet démocratique de Romans (8/09/1878)

Résumé du document

Gambetta est un fervent partisan de la guerre et veut prolonger le combat contre la Prusse, ce qui va le conduire à démissionner peu de temps après l'Armistice du 28 Janvier 1871.
Suite à la chute du Second Empire en 1870, la France aspire donc à une république, qui sera proclamée le 04 Septembre. En Juillet 1871, Gambetta se range du côté des radicaux et mène une campagne de propagande dans les provinces pour dénoncer le cléricalisme et diffuser les aspirations républicaines.

La IIIème République s'est installée difficilement et a donc connu des débuts instables. En 1878, après 8 années d'hésitation, les aspirations républicaines commencent à s'imposer et la République à se stabiliser (...)

Extraits

[...] Il revient à la politique en 1863 en tant que député de Paris. Contre la guerre franco prussienne. Il va réprimer sévèrement la Commune en Le gouvernement Thiers (1871 24 mai 1873) Il va participer à la ratification du traité de paix de Francfort [mai 1871] avec la Prusse et va permettre de verser les indemnités qui sont dues en deux ans. Le territoire français sera donc libéré au terme de ces versements Août 1871 : Loi Rivet donne le titre de président de la République à Thiers [chef du pouvoir exécutif], il est responsable devant l'assemblée. [...]

[...] Apogée du catholicisme avec Napoléon III, durant le Second Empire, mais aussi avec Mac Mahon et son gouvernement dit d'ordre moral La Libre-Pensée : Pendant la Commune de Paris en 1871, les sociétés dites de Libre-pensée vont faire voter la laïcité de l'école et la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Mais, avec la fin de la Commune et la lourde répression, ces mesures sont abandonnées Mac Mahon et l'Ordre Moral : L'expression d'ordre moral est tirée d'un discours de Mac Mahon, qui accède au statut de président de la IIIème République. Il est légitimiste et catholique. [...]

[...] Les républicains souhaitent un enseignement gratuit afin de permettre l'égalité des chances face à l'instruction. L'éducation, selon lui est fertile en résultats reproductrice de tous les trésors qu'on dépense pour elle (ligne 31). Elle va permettre l'augmentation des capitaux (lignes 40-41) En effet, améliorer l'enseignement c'est assurer à la France des travailleurs mieux formés et plus performant donc, ce qui pourrait être profitable sur le long terme à l'économie française. Aussi, un enseignement plus développé permettrait l'abaissement des sommes que réclament l'entretien des prisons puisque, avec une meilleure instruction, et une certaine égalité des chances face à l'enseignement, les Républicains imaginent une diminution de la délinquance et ce grâce aux valeurs républicaines que véhiculerait l'école. [...]

[...] Une République qui peine à s'affirmer 1. Un contexte politique chaotique 2. La montée républicaine II. L'enracinement de la République et les aspirations républicaines 1. Louis Adolphe Thiers 2. L'enseignement français 3. La question religieuse Une République qui peine à s'affirmer Un contexte politique chaotique Dans son discours du 8 Septembre 1878, Gambetta parle de despotisme d'un seul à la ligne 3. Il fait ici allusion au régime qui a marqué la France avant la proclamation de la IIIème République ; il s'agit du Second Empire. [...]

[...] Comme on peut le voir avec la phrase : France protestait, par ses élections municipales et législatives partielles, de son ferme dessein de mettre un terme au mandat de l'Assemblée nationale ligne 14, les Français ont une ferme volonté à changer d'Assemblée pour opter pour une assemblée composée de républicains. Il y a également eu les élections de 1876 qui ont donné une forte majorité républicaine. La progression de l'idée républicaine s'est diffusée selon les régions. C'est en Provence qu'elle a été la plus importante. [...]