Il s'agit d'analyser l'état d'esprit dans lequel L'Etat prit la décision de séparer les affaires du culte des affaires civiles.
[...] Notons à ce propos qu'il n'est pas fait mention des confessions juive et protestante. Ceci déplut aux israélites qui se plaignirent de la profonde ignorance et négligence de leur culte. Dans l'Univers israélite, un article compare la cause juive à une partie dont la cause n'est pas plaidée Deux types de catholiques se détachent : les surexcités, toujours prêts à la bataille (les ultramontains) (l.75-76) et la grande masse qui n'est pas animée du même esprit (l.78). De cette façon, il obtient le soutien de la majorité des catholiques français, cet argument est corroboré par les exclamations au centre : Très bien ! [...]
[...] Mais que s'est-il passé pendant la période de construction de la loi de 1903 à 1905 ? En Avril 1903, cinq projets sont proposés. Briand en propose un sixième selon lequel le concordat étant aboli, les congrégations seraient des sociétés civiles conformes à la loi de 1901, les offices religieux seraient soumis au même régime que les réunions publiques, et les prêtres seraient payés par la paroisse, ceux trop âgés ayant droit à la retraite. Son projet est retenu. Une fois cette étape achevée, Briand doit convaincre la commission, et plus précisément ses condisciples de gauche afin que la loi obtienne un maximum de voix. [...]
[...] Malgré trois candidatures aux élections législatives qui se soldent par l'échec (1889 en Loire Atlantique à paris en banlieue.), il s'intègre progressivement dans le paysage politique. Il côtoie notamment Jules Guesde et Jules Ferry et devient secrétaire du parti socialiste français. Briand se présente aux élections législatives de 1902 dans la Loire, en espérant que cela le mènerait jusqu'à Paris. Il nomme son parti "l'Union des Socialistes et des Républicains" afin de rallier l'électorat de centre gauche. Il est élu au premier tour. [...]
[...] Le vote de ce projet se focalisa sur la question des biens ecclésiastiques, dont la gauche refuse qu'ils dépendent de l'épiscopat. La motion est repoussée par neuf dixième des voix et Jaurès pense la séparation faite. Néanmoins, les conflits dans la Chambre reprirent. Les gauches exigent que les biens en litige soient confiés au Conseil d'État. Donc Briand tente de détendre l'atmosphère en entamant le présent discours par une pointe d'humour. B montre ici que la conciliation laisserait sans rancoeur les deux parties. [...]
[...] Pourtant depuis plus d'un quart de siècle les gouvernements successifs prônent une politique anticléricale. De plus, le "bloc des gauches" partisan de cet anticléricalisme dispose depuis 1898 d'une majorité électorale confortable. Dans ces conditions pourquoi faut-il attendre 1905 pour que se réalise le projet de Séparation des Églises et de l'État? Et comment, finalement, Briand procède-t-il pour faire accepter ce projet ? Première étape, nous étudierons comment fédère-t-il l'auditoire. Seconde étape, nous nous focaliserons sur le type de projet de séparation que prône Brillant. PLAN Étape Fédérer l'auditoire. a. [...]
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