« Je me trouvais à Independence (Missouri) pour y passer le week-end avec ma famille. Dans la soirée, nous étions tous réunis dans la bibliothèque lorsque soudain le téléphone sonna. C'était le secrétaire d'État. Monsieur le Président me dit Dean Acheson, j'ai très mauvaise nouvelle à vous communiquer. Les Coréens du Nord ont envahi le sud de la péninsule ».
C'est ainsi qu'Harry Truman apprit la nouvelle de l'invasion coréenne. Dès lors, il décida d'agir. Le 27 juin 1950, à Washington, le président des États-Unis, Harry Truman fit une déclaration devant l'ONU afin d'éclaircir la situation et de prononcer ces différents actes pour venir en aide à la Corée du Sud.
[...] En effet, quelques jours avant, le 20 juin, Dean Acheson, Secrétaire du Département d'État, avait même déclaré au Congrès qu'une guerre était improbable Omar Bradley, général américain, parla d'outrage moral et déclara Si nous cédons, ce sera certes l'apaisement, mais il faut tirer la ligne quelque part et la Corée offre une occasion de le faire aussi bonne qu'une autre Personne n'imaginait donc à quel point l'In Min Gun (l'armée populaire nord-coréenne) pouvait être redoutable. Face à cette agression nord-coréenne, Truman décide de réunir le Conseil de Sécurité des Nations Unies. L'invasion nord-coréenne rompt la paix établie. [...]
[...] Il renforce également en Indochine l'aide américaine accordée aux Français, qui sont engagés contre les communistes d'Hô Chi Minh et se battent sur la route coloniale 4. L'Indochine est une colonie française qui réclame son indépendance après la guerre. La France refuse et la guerre commence dès 1946 opposant les français à une résistance communiste dirigée par Hô Chi Minh. Les États-Unis, à cette date, ne soutiennent pas la France. La situation changera en 1954 quand la France se désengage du pays. [...]
[...] Après cette résolution, Truman soutient le gouvernement sud-coréen. Les Etats-Unis ont gagné la bataille politique reste à gagner la guerre sur le terrain. Cette résolution prise par tous les membres des Nations Unies légitime l'intervention américaine. Les Etats-Unis s'immiscent donc dans le conflit en suivant la doctrine Truman. Le président Harry Truman, à la nouvelle de l'invasion, nomme le général Mac Arthur, vainqueur du Pacifique, commandant en chef des forces de l'ONU, formées en majeure partie de contingents américains, mais aussi de troupes britanniques, françaises, australiennes, canadiennes entre autres. [...]
[...] Le 64 OIAK de l'armée de l'air soviétique déployé depuis février 1950 à Shanghai contre les forces aériennes de Taïwan fut déployé dans la province de Lianing. Ne pouvant intervenir en et au-dessus du territoire chinois, l'United States Air Force adopta rapidement la stratégie du containment, c'est-à-dire de l'endiguement, le long de la rivière Yalu, dès lors que les terrains de Corée septentrionale étaient devenus inopérationnels en raison des sévères destructions subies. La flotte de mer des Etats-Unis fut également d'une grande aide pour les Sud- coréens. [...]
[...] Cette déclaration est unanimement reconnue comme constitutive de la politique de containment. La Corée apparait alors comme un terrain privilégié pour l'expression de l'antagonisme. Nous pouvons dès lors nous demander en quoi cette déclaration justifie-t- elle l'intervention américaine en Corée et quelles sont les intentions de Truman pour venir en aide à la Corée ? Dans une première partie, nous verrons que Truman face à cette agression essaie de contrecarrer l'attaque nord-coréenne par le biais de riposte militaire et onusienne, puis dans une seconde partie nous aborderons le fait que cette déclaration contribue à confirmer l'antagonisme américain envers l'URSS et enfin dans une troisième partie, nous étudierons les différentes solutions apportées c'est-à-dire la contribution des Etats-Unis pour aider les pays en détresse et valoriser ainsi les Etats-Unis comme les gendarmes du Monde Tout d'abord, dans la nuit du 24 au 25 juin 1950, à 4 heures du matin, sept divisions de l'armée nord-coréenne, sous la protection d'un formidable barrage d'artillerie, franchissent la ligne de démarcation du 38ème parallèle qui, depuis 1945, marque la ligne de démarcation militaire entre le nord, sous influence soviétique, et le sud, influence américaine. [...]
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