Le XXe congrès du parti communiste d'Union soviétique s'ouvre à Moscou le 14 février 1956 et se termine le 25 février 1956. Il s'agit du premier Congrès depuis la mort de Staline en 1953. Ce devait être l'occasion de prouver pour ses successeurs qu'ils étaient capables d'assumer la pleine responsabilité de la direction du Parti et du pays. Dès ce moment, ils s'attachent à rétablir le fonctionnement régulier du Parti dont ils souhaitent refaire le centre de légitimation du pouvoir. C'est à cause du caractère absolu du pouvoir de Staline qu'ils se doivent de rompre avec le passé. Dès la mort de Staline, ses successeurs mettent en place de nouvelles politiques, ils pratiquent notamment une politique extérieure plus ouverte. Au niveau du XXe congrès, la rupture se fait tout d'abord dans les formes : sont présents à l'ouverture, 1430 délégués venus de toute l'Union soviétique et les délégations de 55 partis communistes y sont représentés. Autre observation importante, les leaders des démocraties populaires sont à la tribune.
Au milieu des années cinquante, l'URSS est à la recherche d'un nouveau souffle (à cause de la guerre et de l'effort de reconstruction). Et Khrouchtchev préfère desserrer l'étau des tensions internationales en se rapprochant de la Yougoslavie, en cherchant la détente avec l'Occident et en menant une politique de rapprochement avec le tiers-monde naissant . Le XXe congrès est un des premiers signes de la détente internationale. Malgré l'émergence de nouveaux acteurs (le tiers-monde et les « non-alignés), la logique des blocs persiste. Le mouvement des non-alignés met en avant la position du neutralisme. Le XXe congrès est aussi l'occasion de la fin du mythe de la guerre inévitable entre l'Est et l'Ouest. Pour la première fois, l'URSS évoque les principes de coexistence pacifique et de pluralité des voies du socialisme. Après ce bref exposé du contexte, nous allons maintenant tenter de mettre en avant l'impact du XXe congrès du Parti communiste d'Union Soviétique sur les relations internationales ainsi que sur le contexte de la guerre froide ; pour ce faire, nous nous intéressons aux principaux acteurs ainsi qu'à l'influence que le congrès a eue sur eux.
[...] Anxiété et désarroi des communistes français, Le Soir, Bruxelles juin 1956, p 4. Impressions d'Europe, Le Soir, Bruxelles juin 1956, p 2. M. Foster Dulles dénonce les techniques soviétiques d'agression indirecte Le Soir, Bruxelles juin 1956, p 2. DEFOSSE M., Violent réquisitoire de Pierre Hervé contre Maurice Thorez et ses séides, Le Soir, Bruxelles juin 1956, pp 1&6. L'interview de M. Togliatti, Le Soir, Bruxelles juin 1956. M. Togliatti souligne les progrès du socialisme dans le monde, Le Soir, Bruxelles juin 1956. [...]
[...] Krushchev Mentions Coexistence Principles, The New York Times février 1956 Excerpts From Speech by Khrushchev to 20th Congress of Soviet Communist Party, The New York Times février 1956. Krushchev reports, The New York Times février 1956. ABEL E. U.S. Doubts One-Man Rule, The New York Times février 1956. HANGEN Khrushchev seen as new theorist, The New York Times février 1956. Russians Hear Mao Predict Red Victory, The New York Times février 1956. HANGEN W., Mikoyan Attacks Stalin's Policies, The new York Times février 1956. RAYMOND J., Tito Aides Praise Change By Soviet, The New York Times février 1956. Who Rules Moscow The New York Times février 1956. [...]
[...] Le XXe congrès est un des premiers signes de la détente internationale. Malgré l'émergence de nouveaux acteurs (le tiers-monde et les non- alignés), la logique des blocs persiste. Le mouvement des non-alignés met en avant la position du neutralisme. Le XXe congrès est aussi l'occasion de la fin du mythe de la guerre inévitable entre l'Est et l'Ouest. Pour la première fois, l'URSS évoque les principes de coexistence pacifique et de pluralité des voies du socialisme. Après ce bref exposé du contexte, nous allons maintenant tenter de mettre en avant l'impact du XXe congrès du Parti communiste d'Union Soviétique sur les relations internationales ainsi que sur le contexte de la guerre froide ; pour ce faire, nous nous intéressons aux principaux acteurs ainsi qu'à l'influence que le congrès a eue sur eux Le déroulement du XXe congrès Les discussions concernent les rapports d'activités des organismes du parti ainsi que les directives du 6e plan quinquennal de développement de l'économie nationale de l'URSS. [...]
[...] C'est un virage tactique pour lier les activités entre organisations communistes et non communistes. Le but de cette déclaration est de sortir les Partis Communistes de l'isolement où l'approche doctrinale les a mis[6] Khrouchtchev, l'homme du XXe congrès Lors du XXe congrès, Khrouchtchev est partout, il ouvre le congrès et prononce le rapport général de la commission d'enquête demandée par le parti ; ainsi que le discours de clôture. C'est en 1935, en plein pendant la période des purges staliniennes que Khrouchtchev accède aux plus hautes fonctions du Parti. [...]
[...] D'HOSPITAL J., Les élections italiennes : les socialistes nenniens bénéficient des pertes communistes, Le Monde, Paris mai 1956, p 1. FONTAINE A., L'URSS sans Staline, Le Monde, Paris juin 1956, p 1. FONTAINE A., Ce qui dépend de nous, Le Monde, Paris juin 1956, p 1. Le département d'Etat rend public le texte intégral du rapport secret de M. Khrouchtchev, Le Monde, Paris juin 1956, pp 2&3. Le texte intégral du rapport secret de M. Khrouchtchev, Le Monde, Paris juin 1956, p 3. Le silence de la presse communiste internationale, Le Monde, Paris juin 1956, p 3. [...]
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