Triple Entente, Russie tsariste, Triple Alliance, Triplice, enfer des tranchées, Grande guerre, les Poilus, carnage de masse, gaz moutarde, bataille de Verdun, bataille de la Somme, mutineries, sauvagerie des combats, baïonnette, effort de guerre, gueules
La Première Guerre mondiale commence en août 1914 et oppose deux systèmes d'alliances qui divisent l'Europe, la Triple Entente qui réunit la France, l'Angleterre et la Russie tsariste, et la Triple Alliance ou Triplice qui rassemble l'Allemagne, l'Empire austro-hongrois et l'Italie.
Le Kaiser Guillaume II annonce une guerre « fraîche et joyeuse » convaincu d'une victoire rapide obtenue grâce à la puissance industrielle allemande.
Mais très vite, le conflit s'enlise, devient une guerre de position et d'usure, caractérisée par la tranchée, et s'installe dans la durée. Les combattants au front et les civils à l'arrière doivent alors vivre et mourir dans une guerre d'une espèce nouvelle (guerre totale et industrielle), la « Grande guerre » !
[...] La chirurgie réparatrice et reconstructrice (chirurgie maxillo-faciale) naissante ne permet pas de résorber des séquelles qui restent visibles. Ces soldats défigurés ne parviennent pas à retrouver une vie sociale et à se réinsérer dans la société. Grande guerre gueules casséesGrande guerre gueules cassées Les « gueules cassées » ou blessés de la face. Enfin, les troubles psychiatriques affectent de nombreux combattants. Des soldats exposés en première ligne souffrent de troubles psychologiques post-traumatiques graves (cauchemars, tremblements incontrôlables, dépressions nerveuses L'ensemble de ces troubles, liés à l'intensité des bombardements, est appelé « obusite ». [...]
[...] Grande guerre munitionnettes Une mobilisation économique et financière totale. Les Etats transforment leurs économies en économies de guerre dont une grande partie de la production est destinée à alimenter la machine de guerre (camions, fusils, munitions et obus, mitrailleuses et pièces d'artillerie, chars d'assaut, avions Grande guerre chars Renault bisGrande guerre mobilisatio financière affiche Les ressources des États en guerre deviennent insuffisantes pour financer les commandes d'armement, par conséquent les pays engagés dans le conflit font appel à l'épargne des citoyens et lancent des emprunts de guerre ou emprunts de défense nationale. [...]
[...] Vivre et mourir au front, dans la boue et l'enfer des tranchées. A. Des conditions de « survie » inédites dans les tranchées. Sur le front occidental, après l'échec de l'offensive allemande, le front se stabilise de la mer du Nord à la Suisse, les armées se font face dans une guerre de position Les hommes « s'enterrent » alors dans de vastes réseaux défensifs qui se perfectionnent progressivement et deviennent le cadre de survie et de mort des combattants de la « Grande Guerre », les tranchées. [...]
[...] L'ensauvagement des hommes ordinaires. La brutalisation du conflit se traduit par un « ensauvagement » une « bestialisation » d'hommes ordinaires (paysans, ouvriers, instituteurs La sauvagerie des combats atteint des sommets lors des combats dans les tranchées à la suite d'un assaut. Les soldats se battent alors au corps à corps dans des mêlées sanglantes où ressurgissent les instincts primaires de cruauté et de barbarie qui contrastent avec les progrès des civilisations industrielles. Des unités de « nettoyeurs de tranchées » sont spécialisées dans ces combats. [...]
[...] La bataille de Verdun (offensive allemande) entre février et décembre 1916 se solde par morts et blessés, la bataille de la Somme de juillet à novembre 1916 (offensive britannique) par 1 million de morts et blessés, la bataille du Chemin des Dames en avril-mai 1917 (offensive française) par plus de morts et blessés Les offensives sanglantes et inutiles, combinées à la rareté des permissions et à la lassitude de 3 années de conflit, conduisent à une vague de mutineries. Collectivement, des soldats refusent de se lancer à l'assaut. Dans l'armée française, le nombre de mutins est estimé entre et et 49 soldats sont fusillés « pour l'exemple ». Pour en finir avec les mutineries, l'État-major arrête les offensives massives, accorde plus de permissions aux soldats et améliore l'approvisionnement du front. 1917_--1 Soldats français fusillés pour désobéissance face à l'ennemi. [...]
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