Sciences humaines et arts, villes coloniales, 1850-1950, puissance coloniale, territoire d'échanges, gouvernement de la ville coloniale, figures colonisatrices
La présence coloniale en dehors des villes est très ponctuelle. Les échanges humains peuvent être très riches, mais cela ne touche qu'une poignée de personnes.
Les villes coloniales ou impériales (comme Le Caire ou Alexandrie) sont un concentré de la présence coloniale : populations, architecture, toponymie.
Exemples : Hanoi et Saigon
Hanoi : Vietnam du Nord ; port fluvial. On retrouve les grands noms de la République dans les boulevards, toutes les figures colonisatrices (amiral Courbet, Doumer).
Saigon : certaines rues en rapport avec l'identité Indochinoise, mais sinon histoire de la République (rue Nationale, bd de la Somme, etc).
C'est dans ces villes que la puissance coloniale s'exerce, ce sont des lieux de domination dans le cadre de la première mondialisation (1840-1914). C'est par les villes que les métropoles exploitent les colonies. Les échanges y sont les plus intenses, notamment entre colonisateurs : clubs, cercles militaires, églises, écoles, loges maçonniques. Et entre colonisés : flux migratoires nationaux et extranationaux.
[...] Les villes coloniales (1850-1950) La présence coloniale en dehors des villes est très ponctuelle. Les échanges humains peuvent être très riches, mais cela ne touche qu'une poignée de personnes. Les villes coloniales ou impériales (comme Le Caire ou Alexandrie) sont un concentré de la présence coloniale : populations, architecture, toponymie. Exemples : Hanoi et Saigon Hanoi : Vietnam du Nord ; port fluvial. On retrouve les grands noms de la République dans les boulevards, toutes les figures colonisatrices (amiral Courbet, Doumer). [...]
[...] C'est un signe fort adressé aux nationalistes. Marque la volonté d'une présence à long terme. Fondation de la nouvelle ville ex nihilo à côté de l'ancienne Delhi. Raison sanitaire : la côte est souvent associée aux miasmes, au paludisme, aux fièvres. Batavia fondée en 1619 sur un grand terrain plat : canaux. Donc plein de moustiques. Abandon de Batavia. Ville reconstruite quelque km à l'intérieur en 1809. Calcutta trop humide. A delhi : deux saisons : très chaud et sec ou très chaud et pluvieux. [...]
[...] Toutes les villes sont-elles coloniales ? - Oui pour les Antilles, il n'y avait pas de tradition urbaine à l'époque caraïbe. Les agglomérations sont majoritairement des ports du XVIIe ou XVIIIe siècle pour l'exploitation de l'espace caraïbe. - Non en Afrique et en Asie : il ne faut pas oublier l'existence d'un réseau urbain précolonial. o L'Afrique du Nord dispose d'une trame urbaine depuis l'Antiquité et surtout le Moyen Age (Mekhnès, Fès). Si vers 1880, que 20% de la population est urbaine (taux de 1800 en France) au Maroc, la tradition urbaine n'en demeure pas moins très ancienne. [...]
[...] page souvenir d'un médecin colonial. Certaines de ces villes sont même LA ville : Tunis, Dakar, Kinshasa (réseau urbain médiocre dans le pays alors concentration de tout dans LA ville). Les villes de l'intérieur tendent à être négligées et dépassées par les villes portuaires. Les grandes villes du Sahel (Tombouctou) qui jouaient un grand rôle déclinent au profit de ports comme Dakar ou Lagos (qui devient la capitale éco du Nigeria, supplantant Kano). Marrakech décline face à Casablanca, Tanger et Rabat. [...]
[...] Fondations précoloniales. Donc aménagement passe par souvent par destructions surtout entre 1830 et 1880. Alger : le tissu urbain a beaucoup été modifié au début de la colonisation : grandes voies, places. Autre ex : Djedjelli (Sétif), vieille petite ville arabe totalement réaménagée en 20 ans, car elle en correspond pas aux besoins militaires et économiques du colonisateurs. Indifférence face au patrimoine car pour les colons l'art et l'architecture gréco-romains et européens sont la seule forme identifiée, reconnue et respectée. [...]
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