Villes impériales, puissance colonisatrice, présence européenne, macrocéphalies, Pondichéry, territoires français, alliances indiennes, ordre colonial, ségrégatif
La puissance colonisatrice a une présence ponctuelle dans l'espace. La présence européenne se limite à quelques personnes au kilomètre carré.
Les échanges humains peuvent être très riches.
La ville coloniale, ou la ville en situation coloniale, ou les villes impériales : c'est un concentrée de la puissance colonisatrice. La présence européenne y est spectaculaire par les monuments, la toponymie...
Ex : la toponymie d'Hanoi et de Saigon :
- A Hanoi (port fluviaux portuaires) : on y trouve les grandes figures de la République : Felix Faure, Carnot, Gambetta. Mais aussi de ceux qui ont fait la colonisation : l'amiral Courbet, Doumer
- A Saigon : Rue National, Boulevard de la Somme...
[...] Mais le métis existe aussi. - Ces relations sont asymétriques, inégales. o Ex : chanson sur un viol en Indochine (voir texte distribué) - Les autorités coloniales sont dans l'indifférence. Elle encourage la cohabitation, le concubinage. - La violence vient aussi de la société indigène qui trouve intérêt à vendre des filles : des chefs de tribus vendent de jeunes filles à des broussards. - La grande majorité des enfants n'a pas été reconnu : ils sont donc bien né d'une relation asymétrique. [...]
[...] Les femmes Bétés emploie de jeunes filles Bétés pour transporter les noix de Cola pour aller le vendre. Chez les Yorubas (Nigeria), les femmes ont le monopole du savon, de la bière de mil, de sel, du pagne Les comptes avec les hommes sont séparés. Dans les villes maghrébines, il y a la toubiba (la matrone) qui s'occupe des maladies des femmes. Il y a aussi la masseuse dans le hammam. (2h07). Malgré ses différences et spécialités, il y a deux points communs aux femmes : - Elles sont toutes un énorme réservoir de main d'œuvre. [...]
[...] Il y a peu de chose sur les Antilles ou l'Asie. Quelques remarques : - Les manuels : Ellipses, CNES, Atlande. L'Atlande en parle le plus (femmes médecins, prostitution, métissages - Chapitre sur le Livre Noir du Colonialisme - Revue Histoire sur les femmes en situation coloniale (janvier). - Revue Clio (en ligne via CAIRN) Comment construire l'histoire de la femme coloniale et pourquoi ? II) La confrontation de la femme dans la société coloniale : sont-elles les grandes victimes de la colonisation ? [...]
[...] On ne doit jamais leur faire confiance. Le métis est un monstre hugolien : il est capable. Le ton scientifique est négatif. Etre métis, c'est cumulé les défauts de tous. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, se pose la question du darwinisme social : dans un monde qui classe, le métis apparait comme un risque. Charles Richet, en 1900 recommande l'interdiction légale du métissage. Dans les années 20-30, on interdit les unions. En 1905, on interdit les unions dans les colonies africaines allemandes. [...]
[...] On retrouve un dénominateur commun : medersa, bazar, bains, mosquée (les points nodaux). En Afrique Noire, il y a aussi une tradition urbaine (voir croquis). - Non pour l'Asie. La tradition urbain est multiséculaire, multimillénaire pour la Chine. Hanoi a été fondée par les Chinois au VIIIe siècle. En Inde, il y a une longue tradition urbaine. Delhi (dans le Pendjab) est une fondation des conquérants musulmans. Il y a une tradition urbaine aux Vietnam, aux Philippines. La colonisation introduit une superposition de son modèle. [...]
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