Vie politique, IVe République, instabilité, impuissance, RPF Rassemblement du Peuple Français, guerre, Charles de Gaulle, gouvernement, économie, politique
De Gaulle est depuis le départ ouvertement opposé à la IVe République. Il revient sur le devant de la scène politique en 1947 en fondant le RPF (Rassemblement du Peuple Français) qui obtient cette année-là de bons résultats des élections municipales. Cependant malgré la popularité de De Gaulle, le RPF ne parvient pas à s'imposer comme un grand parti national. De Gaulle le dissout en 1953. Il se retire alors de la vie politique. Contrairement à De Gaulle, les communistes participent un temps au fonctionnement du régime.
[...] Ce jour est appelé la « Toussaint rouge ». La France réagit de manière autoritaire si bien que le conflit dégénère peu à peu. Sur le terrain, la violence s'accroît comme en témoigne la bataille d'Alger en 1957. L'envoi du contingent en 1956 en fait une affaire nationale. Deux camps s'opposent de plus en plus dans l'opinion : les partisans de l'Algérie française et ceux de l'émancipation algérienne. B. La chute Tout s'accélère en Mai-Juin 1958. Première étape : le 13 mai 1958 a lieu une tentative de putsch à Alger les Français d'Algérie craignant que le gouvernement ne cède peu à peu décident de se soulever avec l'appui de l'armée pour faire pression sur lui. [...]
[...] La vie politique de la IVe République - Instabilité et impuissance I. La force des oppositions A. La diversité des opposants De Gaulle est depuis le départ ouvertement opposé à la IVe République. Il revient sur le devant de la scène politique en 1947 en fondant le RPF (rassemblement du Peuple français) qui obtient cette année-là de bons résultats des élections municipales. Cependant malgré la popularité de De Gaulle, le RPF ne parvient pas à s'imposer comme un grand parti national. [...]
[...] L'espoir de rénovation politique incarné par Mendès France s'envole, ce qui discrédite un peu plus la IVe République aux yeux des Français. II. La crise finale (1958) A. Le contexte de l'après-guerre L'Algérie conquise en 1830 est le plus ancien des territoires coloniaux français. Il s'agit d'une colonie de peuplement dans laquelle vivent 1 million de pieds noirs, c'est-à-dire des descendants de colons européens et de 9 millions d'autochtones essentiellement musulmans. Malgré la concession d'un nouveau statut en 1947, l'Algérie reste un territoire très inégalitaire sur le plan politique, social et économique. [...]
[...] Elle disparaît donc, victime d'une faiblesse structurelle et d'une crise politico-militaire majeure. La IVe république a été pénalisée par une faiblesse structurelle, son fonctionnement institutionnel qui a entravé l'action politique et la rendue difficilement lisible, de là, le mauvais souvenir qu'ont gardé les Français. Ceci dit, le régime n'a pas complément démérité. Il a contribué à la modernisation économique de la France, il a impulsé un certain progrès social. Enfin, il a joué un rôle décisif dans le lancement de la construction européenne. Son bilan n'est donc pas si négatif. [...]
[...] L'Union nationale formée à la fin de la guerre, déjà affaiblie par le départ des communistes, disparaît d'ailleurs complètement en 1951 avec la fin de la coalition formée par la SFIO et le MRP. B. Quelques figures gouvernementales Quelques figures d'homme d'État émergent malgré tout. C'est le cas d'Antoine Pinay qui est président du conseil en 1952. Il vient de la droite modérée. Au cours de sa présidence du conseil, il parvient à stabiliser l'inflation. C'est le cas aussi de Pierre Mendès-France, président du Conseil en 1954 et 1955. [...]
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