Vème République, République Gaullienne, alternance, république des Epigones, Mitterrand
La prudence s'impose car c'est une histoire qui est encore en chantier. Elle est sujette à des remises en questions régulièrement, comme le septennat de VGE qui subit une réévaluation positive, ou bien le mandat de Jacques Chirac.
Cette Ve République a une réputation bien différente des deux autres : elle est synonyme de stabilité et de restauration du pouvoir exécutif. Elle a aussi une réputation d'efficacité
[...] Malgré la campagne positive de R. Hue, le PC ne fait que 8,54%. Le second tour, le 7 mai, l'élection de Chirac paraît fortement probable, mais Le Pen appelle à voter blanc, Balladur appelle au désistement. Un débat télévisé se tient le 2 mai entre Jospin et Chirac. Au final d'abstention de l'électorat du FN a voté blanc. Chirac l'emporte avec 52,53% des suffrages exprimés contre 47,37% à Jospin. Mais la base de Chirac est la base la plus faible de la V° République. [...]
[...] Ce gouvernement a également impulsé d'autres réformes notamment avec l'instauration du Conseil Supérieur de la Magistrature en avril 1993 qui vise à assurer beaucoup plus son indépendance par rapport au pouvoir politique et à l'exécutif (notamment dans la composition), en y faisant rentrer des personnalités extérieures afin de contrebalancer le poids de l'exécutif. Les membres élus y font leur apparition. La Cour de Justice de la République remplace la Haute Cour de Justice, composée de 12 parlementaires. Elle sert à juger le cas échéant les membres du gouvernement pour des actes accomplis dans l'exercice de leur fonction. Dès 1994, elle est saisie pour les poursuites engagées dans l‘Affaire du sang contaminé (Fabius, G. Dufoix, Edmond Hervé Est mise en place une politique sécuritaire en matière d'immigration. C. [...]
[...] Le PCF quant à lui a obtenu 73 sièges pour la FGDS tandis que le Centre démocratique de Lecanuet est le grand vaincu des élections. Cependant, l'exécutif ne tient pas compte de ces tendances puisque le gouvernement remanié ne reconduit que des fidèles gaullistes avec P. Messmer aux Armées et Couve de Murville aux Affaires Etrangères alors qu'ils ont été battus aux élections législatives. On constate ainsi l'obstination de l'exécutif qui gouverne beaucoup par ordonnance : c'est une vision d'un gouvernement très intransigeant. La crise de Mai 1968 et la fin de la République gaullienne. Cette crise, absolument inattendue, a surpris les contemporains (cf. [...]
[...] On nationalise cinq grands groupes industriels les plus performants : Saint Gobain, la CGE, Péchiney, Rhône Poulenc et Thomson Brandt, mais aussi deux compagnies financières, Paribas, Suez banques d'affaires. Les lois de décentralisation sont prises en parallèle, ce sont les lois Defferre. Dans les esprits depuis la IVe République, la gauche donne un coup de pouce décisif vers plus de décentralisation. La loi du 3 mars 1982 donne aux conseils généraux et régionaux certains pouvoirs des préfets, et redonne un exécutif dans les régions. On a tenté de réactiver la planification avec Michel Rocard. Ces réformes de structure veulent faire plus de justice. [...]
[...] Les barons du gaullisme sont à sa tête, Michel Debré, Roger Frey, Chaban-Delmas, Edmond Michelet, Jacques Soustelle En face l'Union des Forces Démocratiques rassemblent le PSA, les mendésistes, les UDSR comme François Mitterrand, des chrétiens de Gauche (Jeune République), des syndicalistes de la CFTC. La campagne est calme, voire atone. Les abstentions augmentent sensiblement, autour de 22%. C'est un succès pour les gaullistes, avec une poussée de la droite et des modérés. En ajoutant les résultats de l'UNR, des modérés et des élus d'Algérie, on couvre plus de 70% de l'Assemblée Nationale. [...]
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