Transformations sociales, Belle Epoque, bourgeoisie conquérante, classes moyennes, classe ouvrière, conquêtes sociales, syndicalisme, socialisme
Croissance démographique, industrialisation, révolution des transports, développement de l'instruction… ont transformé les sociétés du vieux continent et l'Amérique du Nord et le Japon. Ces transformations n'ont cependant pas fait disparaître les catégories sociales anciennes (paysans, artisans) bien que de nouveaux groupes sociaux soient apparus. Au début du XXe, les sociétés industrielles se différencient en nombreux groupes aux frontières souvent très floues. Par ailleurs, si le progrès économique s'est traduit par un sensible enrichissement moyen, la prospérité semble mal partagée. Les sociétés industrielles sont très inégalitaires. De ce fait, fin XIXe début XXe, ces sociétés industrielles sont traversées par de multiples conflits sociaux (question de la condition ouvrière, mouvement de contestation du système capitaliste lui-même – essor du socialisme).
[...] De chacun selon ses capacités, a chacun selon ses besoins mais échoue. De même Robert Owen essaye de mettre en place un mouvement coopératif qui associe des tisserands. Joseph Proudhon : écrit qu'est ce que la propriété 1840 dans lequel il dit que ce qui est scandaleux dans le système capitaliste, c'est le fait pour un propriétaire de pouvoir vivre du travail d'un autre. La propriété, c'est le vol Il veut dire que si la propriété des moyens de production donne le droit de s'accaparer le travail d'autrui c'est du vol. [...]
[...] A Comment expliquer la croissance internationale du syndicalisme et du socialisme ? Augmentation du nombre d'ouvriers qualifiés et du nombre d'ouvriers spécialisés sans qualification. Prise de conscience d'un destin collectif (conscience de classe) ( comment faire en sorte que ces nouveaux ouvriers puissent être défendus ? Transformation dans les syndicats ; on passe d'un regroupement par métier à un regroupement par branche d'activité économique (métallurgie, textile) confédérés au niveau national en 1895. Socialisme utopique : Fondé sur l'abondance et l'égalité. [...]
[...] EU : American socialist party + labor party (1906). Tous ne sont pas marxistes même si le marxisme a gagné la pensée de la majorité des PS de l'époque. Certains de ces partis réclament la révolution (transformation complète du système avec plus grande égalité) mais il y a des débats : quelle forme d'organisation de la production, quelle place pour la propriété privée, révolution violente ou non (après des élections). Eduard Bernstein incarne l'aile révisionniste (contre la violence) et l'aile plus radicale est dirigée par Kautsky. [...]
[...] Pas de proportionnalité. Revenus faibles mais progression de ce revenu, le niveau global de vie des ouvriers a quand même progressé (consommation de viande, de sucre, de café qu'on ne consommait pas avant). Pendant la GD, baisse du salaire nominal ; mais pendant la dépression, tendance à la baisse des prix donc salaires réels ont augmenté (pouvoir d'achat augmente). Pendant la belle époque, inverse : les salaires nominaux ont augmenté mais les prix aussi donc les salaires réels ont faiblement augmenté. [...]
[...] Orientent les modes, le goût. Contrôlent la presse ( fabriquent l'opinion et sécrètent les valeurs dominantes. C'est sous l'influence de la bourgeoisie que sont exaltées la propriété et la réussite. L'épargne est encouragée. Ce sont ces classes qui sont en faveur du maintient d'un ordre social qu'elles jugent prioritaire par rapport au mouvement social (progrès) - Pouvoir politique. Les lobbies jouent un rôle important. Le rôle de la noblesse se réduit considérablement, même si la grande noblesse continue de figurer au sommet du pouvoir et de la richesse. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture