La raison d'exister de l'OTAN durant la Guerre froide était on ne peut plus simple : protéger le monde dit démocratique et libre contre la menace que représentait l'Union Soviétique, l'Armée rouge et les forces du Pacte de Varsovie pour le système et le mode de vie occidental. Mais Avec la fin de la guerre froide en 1989 avec la chute du mur de Berlin et la disparition de l'ennemi intime de l'Occident, l'OTAN semblait alors être parvenue au terme de son histoire. Le besoin de maintenir une alliance d'ordre militaire pour défendre l'Europe n'avait désormais plus aucun sens.
C'est pourquoi l'OTAN a entamé des réformes de grande ampleur, avec plus ou moins de succès, pour tenter de ne pas perdre toute légitimité à exister à cause de sa simple inutilité. Depuis 1989, l'OTAN s'est transformée pour devenir plus qu'une Alliance de défense. Elle se définit aujourd'hui comme un dispositif militaire capable d'appuyer les décisions d'organisations internationales (UNSC, OSCE, UE) sur des missions et des zones géographiques variées. Elle intervient directement aux côtés de ces organisations. Reste que le financement et la contribution des États en forces se heurtent aujourd'hui à quelques réticences.
Dès la fin des années 1990, les forces de l'OTAN se sont impliquées de manière croissante dans des opérations de maintien de la paix, cantonnées encore à ce moment au théâtre européen. La question qu'il faudra se poser est de savoir quels furent les changements opérés en matière de stratégie, de coopération et d'alliance et comment furent redéfinis les domaines d'interventions de l'OTAN et leur mise en place dans les faits.
[...] Pour ce qui est du cas de la France : après avoir les institutions de l'UE en 1966, a décidé de réintégrer le commandement cette année, sous l'impulsion de M. Sarkozy, en mai passé. C'en est fait du peu de gaullisme qui restait. II / Une évolution des missions et montée de l'interventionnisme A Un champ d'action largement élargi et moyens mis en œuvre - Dans le monde multipolaire actuel, les rôles et les missions traditionnels de l'OTAN ont subi de nombreux changements, qui parfois restent assez difficiles à interpréter, car sortant de l'actuel théâtre euratlantique. [...]
[...] De plus, autre problème, l'entrée dans l'Alliance des anciens membres du Pacte de Varsovie : l'intégration des anciens satellites de l'URSS pose la question de leurs armements, car seulement 10% de leurs matériels étaient compatibles avec les standards posés par l'OTAN (quantité mais pas forcément qualité). Le problème est toujours d'actualité, le budget militaire de ces économies en reconstruction étant en chute libre depuis de nombreuses années. Le retard est encore loin d'être rattrapé. Une autre urgence serait de réorganiser ces troupes, en brigades typées plus mobiles, mieux équipées et surtout plus réduites. [...]
[...] Prague 2002 : adaptation de l'outil militaire à la nouvelle donne internationale, autour du concept de réaction. Berlin Plus 2003 : L'UE peut faire appel à certains moyens de l'OTAN quand ces derniers sont nécessaires à la réalisation de missions décidées par le Conseil de l'Union. - Le Comité des Plans de Défense a décidé en 2006 qu'une nouvelle priorité incombait à l'OTAN : ce dernier devait être près, en toutes circonstances, à mener de front deux opérations de grande envergure mobilisant approximativement hommes chacune et au alentour de six opérations de moyenne ampleur, ce qui fait un total de hommes qui doivent être préparés et entrainés dans le but d'être disponibles pour des interventions, où qu'elles se situent dans le monde, dans l'optique du maintien de la paix, bien entendu. [...]
[...] Elle se définit aujourd'hui comme un dispositif militaire capable d'appuyer les décisions d'organisations internationales (UNSC, OSCE, UE) sur des missions et des zones géographiques variées. Elle intervient directement aux côtés de ces organisations. Reste que le financement et la contribution des Etats en forces se heurtent aujourd'hui à quelques réticences. - Dès la fin des années 1990, les forces de l'OTAN se sont impliquées de manière croissante dans des opérations de maintien de la paix, cantonnées encore à ce moment au théâtre européen. Premièrement en Bosnie-Herzégovine, de 1995 à 2004, qui constitue finalement la première vraie intervention de l'OTAN. [...]
[...] Pour conclure, nous pourrions dire que l'OTAN et ses missions constituent un grand sujet de discussion, non seulement car on est en droit de se demander si une alliance fondée sur la logique de bloc, distincts, s'opposant a encore une raison d'être aujourd'hui, et si les orientations qui ont été prises ces dernières années ne démontrent pas que l'OTAN a une certaine tendance à ne pas vraiment savoir ce qu'il doit faire, et pourquoi. A trop vouloir en faire, on ne fait finalement pas grand-chose. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture