1. Les « 30 glorieuses ». Cette période, nommée ainsi par Jean Fourastié connait une production exponentielle (indice de base 100 en 1938, 50 en 1945, 128 en 1950 et 475 en 1975).
2. La récession (1975-1995). Les indicateurs de cette période économique sont, tout d'abord, une période de stagflation (stagnation de la croissance, croissance zéro), une forte inflation (à la différence des années 30) et une flambée du chômage, puis un période de désinflation à partir des années 80 (la croissance connait une reprise chaotique mais le chômage continue à croitre).
3. (...)
[...] Les mutations dans le travail 1. Des mutations socioprofessionnelles : Ces mutations se caractérisent principalement par un déclin massif des paysans et l'apogée des ouvriers des CSP en 1975) suivi d'un déclin en même temps de la qualification. De plus, on assiste à la tertiarisation et à l'essor massif des classes moyennes. Mais depuis les années 80, les emplois peu qualifiés subissent une stagnation voire un déclin, qui s'oppose à l'essor des emplois de cadre, mais pas dans les même proportion Les conditions de travail : le progrès et ses limites La croissance des salaires, avec un salaire minimum garanti (SMIG en 1950 puis SMIC en 1970) sont une des mutations du travail essentielle tout comme la réduction du temps de travail hebdomadaire et annuel : 3ème (1956) 4ème (1962) puis 5ème (1982) semaine de congés payés d'une part heures (1982) puis 35 heures de travail hebdomadaire d'autre part. [...]
[...] L'encadrement de l'Etat Le commissariat au Plan et la mise en place de protection sociale (1945) sont installé à la libération avec les nationalisations. De plus, après avoir impulsé la reconstruction, l'Etat oriente la modernisation de l'économie (l'orientation agricole en 1962, mesures favorisant les concentrations industrielles sous la présidence Pompidou) 2. La remise en cause du rôle de l'Etat L'Etat se révèle inefficace face à la récession : sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, l'Etat hésite entre une politique de relance par la consommation et une politique monétarisme de rigueur (stop and go) ; de même sous la présidence Mitterand après avoir instauré une politique de relance et une vague de nationalisations, on assiste à un retour à une politique de rigueur. [...]
[...] Des mutations dans le cadre de vie des Français 1. Une urbanisation massive mais difficile L'exode rurale provoque une crise grave du logement dans les années 50 (bidonvilles, logements surchargés et insalubres et premières actions de l'abbé Pierre) - Une extension massive des banlieues dans les années 60-70 est donc entreprise avec la construction de grands ensembles d'HLM (55-65 environ) et le développement de banlieues dortoirs, puis une tentative de planifier la croissance urbaine (villes nouvelles, rénovation des centres villes) Ceci s'accompagne d'une certaine ségrégation sociale dans l'espace, et débouche aujourd'hui sur la crise des banlieues défavorisées Le développement d'une société de consommation et de loisirs Différents facteur participent au développement de cette société comme des revenus améliorés, des produits standardisés et moins chers, une publicité et distribution de masse, un recours au crédit de plus en plus facile . [...]
[...] Les secteurs traditionnels sont par contre en difficulté avec notamment la crise du textile traditionnel et de la sidérurgie des bassins miniers (essor des synthétiques et de la sidérurgie sur l'eau) A partir du milieu des années 70, le passage difficile à la 3ème industrialisation Les chocs pétroliers précipitent la fin du système fordiste : l'automatisation met fin au règne de l'OS et l'industrie automobile doit se restructurer. Parallèlement, les secteurs de pointe ne cessent de progresser, et les entreprises s'ouvrent plus au système-monde. C. [...]
[...] Une évolution des croyances des français se déclarent toujours catholiques, mais si les 2/3 des enterrements se font à l'église, c'est seulement le cas de un mariage sur deux, et seulement 12% des français sont pratiquants. A côté du catholicisme, l'Islam est devenu la 2ème religion de France, mais sa pratique n'est pas plus importante que celle du catholicisme L'évolution des mœurs et les transformations de la famille Les femmes ont fait reconnaître leurs droits : après le droit de vote en 1944, elles obtiennent le droit de travailler sans l'accord du mari en 1965, puis l'autorité parentale en 1970 ; de plus , la loi Neuwirth sur la contraception en 1967, puis la loi Veil en 1975 leur permettent de maîtriser leur fécondité. [...]
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