L'Europe des totalitarismes

Résumé du document

A côté de ces régimes totalitaires, de ces partis fascisants, il y a des régimes d'exception en Europe centrale voire méditerranéenne. Ex Franco en Espagne mets en place un régime autoritaire (supprime « la phalange » fasciste, idem pour Salazar au Portugal. Roi Karol de Roumanie liquide les mouvements fascistes tel que les gardes de fer) (...)

Extraits

[...] Veut mettre en place une dictature militaire anticapitaliste. Va faire peur au patronat allemand : ne veut pas des communistes ni de Von Schleicher = se tourne vers les nazis. Grand patronat fait pression sur Hindenburg pour écarter Von Schleicher : en janvier 1933, en accord avec Von Papen, Hitler est nommé chancelier d'Allemagne le 30 janvier 1933. Hitler n'a jamais été majoritaire à la chambre (seules les élections de 1932 seront libres). Ainsi, les allemands de l'est ne connaîtront aucunes élections libres entre 1932 et La révolution nationale socialiste Hitler dissout le Reichstag dans une ambiance tendue en Allemagne. [...]

[...] Tension entre délégation italienne et les 3 autres. De plus, affaire Fiume (nom italien de Rigeka, ville près de Trieste) : Gabriel da Nunzio, héros de la guerre italienne (pilote d'aviation) va avec des anciens combattants (squadri) occuper Fume (alors qu'en train de discuter des frontières avec la jeune Yougoslavie), évoque la victoire mutilée l'Italie volée. Gouvernement italien alors dirigé par Nitti. Charge le général de s'occuper de da Nunzio et de ses squadri = affaires devient européenne, car Italie ne respecte pas les traités en train d'être formé. [...]

[...] Le 10 juin 1924, Mateoti enlevé et assassiné. Dernière fois en Italie qu'il y a un mouvement d'opinion. Elle s'insurge contre ce crime, les parlementaires non-fascistes vont faire grève et se retire. Arrête les assassins de Matteotti, les jugent. Ceux-ci sont lâchés par Mussolini, ils parlent = les journalistes dénoncent le fascisme. Mussolini passe outre et le roi Victor Emmanuel III manque de courage. Fin de l'Italie démocratique au printemps L'Etat fasciste 1930, ouvrage de Mussolini la doctrine du fascisme. [...]

[...] Vient d'abord des vieux compagnons : Kaminev, Zimoviev, Boukharine. En 1935, Kirov est assassiné : dernier personnage qui pouvait s'opposer à Staline. Entraîne des purges très importantes au sein du parti communiste = grand procès de Moscou de 1936. Boukharine et les autres vont faire leur autocritique. Tous les vieux compagnons sont éliminés. Libertés réduites au maximum, purge du parti, loi 9 juin 1935 : demande aux enfants de dénoncer leur parents s'ils tiennent des propos antisoviétique. Mythe de la contre-révolution. Pas de disparition de l'Etat. [...]

[...] Comble un vide politique Le fascisme qui s'impose 1922/ 1924 Mussolini n'a pas de majorité à la chambre = gouvernement fragilisé. Il doit rassurer. Obtient les pleins pouvoirs de la Chambre des députés qui lui permettent de mettre en place une dictature fasciste : violence utilisée contre les opposants qui s'expriment. Fait disparaître toutes les associations autres que fascistes. Crée une milice officielle qui ne prête pas serment au roi : mouvement de fronde contre la fascisation de l'Italie, provenant des royalistes (mise à l'écart du roi) et des libéraux. [...]