Tiers monde après la décolonisation, unité ou diversité, Guerre froide, Asie, Afrique, Amérique latine, puissance coloniale, culture démocratique, pouvoir autoritaire, pouvoir militaire, retard de développement, Chine de Mao, protectionnisme, modèle soviétique, conférence de Bandung
Au lendemain de la décolonisation, peut-on parler d'un tiers monde ou faut-il parler de tiers monde au pluriel ? Y a-t-il une unité ou une diversité ? En 1945, on comptait 50 États dans le monde. En 1955 ils sont au nombre de 60, et en 1962 on compte 109 États. L'Asie et l'Afrique formaient ensemble 67 États. Ce sont donc majoritairement des États du tiers monde. Le dernier État en date est le Sud-Soudan. Nous avons à la fois des éléments communs qui permettent de parler d'unité, mais des choix faits par les nouvelles nations, des choix politiques, géopolitiques en matière de développement vont contribuer à diversifier l'espace tiers monde. Tout l'espace tiers monde n'est pas issu de la décolonisation (exemple : pays d'Amérique latine indépendants depuis le 19e siècle). Ceci pose un problème pour expliquer le retard du Tiers Monde.
Les États issus de la décolonisation sont fragiles avec des institutions fragiles, leurs élites ont du mal à prendre la relève de la puissance coloniale, et le tout manque d'homogénéité ethnique. Il manque aussi une culture démocratique. De plus, les nouveaux États sont constitués en dehors de la tradition démocratique qui correspond à un pouvoir autoritaire et militaire. Les nouveaux États correspondent à des logiques patrimoniales, c'est-à-dire une famille ou un clan qui s'empare du pouvoir étatique. Le pouvoir est donc contesté, voire confisqué par un groupe. Cela peut inciter à prendre en modèle le pouvoir soviétique puisqu'il existe un déficit démocratique. Ce raisonnement s'inscrit dans la logique de la Guerre froide.
[...] A cette époque les pays industrialisés ont une forte croissance mais largement inférieure à celle des pays du tiers monde. = Le tiers monde pèse de plus en plus En 1950, : 65% de la population mondiale, en 1975 : 74%. C'est une « bombe démographique », Paul Ehrlich en 1968 publie « La bombe P ». IL met en garde le monde contre les effets négatifs d'une croissance non maitrisée des pays du tiers monde. Renvoie au structure des sociétés, et au statut de la femme. Phase de discordance. [...]
[...] L'espace tiers monde se diversifie : tout sauf homogène. On peut déjà parler d'espaces émergents. Abandon de la notion de tiers monde en 1980 III- Le tiers monde, nouvel acteur des relations internationales Bandung : former un ensemble homogène, fraternel et de devenir le 3ème acteur (et non pas bloc). Entendent en terminer avec le colonialisme et rééquilibré les rapports de force. Sauf que le tiers monde va rapidement éclater avec l'échec du mouvement des non alignés avec des clivages de plus en plus forts entre des pays qui restent dans l'orbite des pays occidentaux, et des pays qui font le choix d'une alliance avec l'Est. [...]
[...] Ces et bénéficient de l'aide américaine, acceptent les investisseurs étrangers. Mais dans un premier temps : protectionnisme temporaire à la concurrence extérieure pour construire une base industrielle. Ce sont des pays ateliers : produits à faible valeur ajoutée. Valorisent l'éducation des enfants, dans l'entreprise. Chaine de commandement autoritaire = modèle de croissance asiatique, sacrifices énormes pour les premières générations Conclusion Quel que soit le modèle choisit, les circuits de l'échange internationaux sont dominés par les pays riches. Les prix sont fixés par le nord. [...]
[...] Economie protectionniste (taxation), non concurrentielle, fermée aux IDE. Modèle jusqu'aux années 1990. Le choix de l'ouverture : exportations • Produits agricoles ou alimentaires : Colombie, Brésil, Cote d'Ivoire : exporte café, cacao, coton. Apparaît comme un modèle de réussite. De 1960 à 1970 : de croissance annuelle. De 1960 à 1993 : Houphouët Boigny • Ressources minéral : fer, cuivre (Chili), diamant, hydrocarbures. Pour les exploiter il faut un minimum de technologie. Hydrocarbures : Pays du golfe, qui jusque là vivaient d'un commerce traditionnel. Explosion des revenus. [...]
[...] En 1968, la conférence de New Dehli, en 1972 la conférence de Santiago au Chili et en 1973 la conférence de Nerobi au Kenya • 1965 : sous la pression du groupe des 77, le programme des nations unies pour le développement (PNUD) • La deuxième CNUCED a été la première à réclamer des droits particulier pour les pays du tiers monde en terme de commerce. Leur accorder des avantages en les sortant des règles du GATT : système dérogatoire qui vise à rééquilibrer l'économie mondiale. Ce système a été proposé par Raul Prebisch. [...]
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