Église, démocratie, catholicisme, chrétienté, monarchie, libertés fondamentales, religion
Au XIXe siècle, globalement l'Église est hostile à la démocratie, car elle pose un problème d'organisation de la société indépendamment de Dieu. Le droit des individus heurte la société croyante. Mais l'Église n'est pas contre le vote (les papes sont élus depuis longtemps). Ce sont des origines démocratiques de la Révolution dont il est question. Finalement, l'Église accepte les principes démocratiques, et le ralliement à la démocratie à la fin du XIXe siècle s'opère sur les idées qu'avait prônées Lamennais, c'est-à-dire que les libertés peuvent servir l'Église. Finalement, catholicisme libéral, démocratie chrétienne et catholicisme social ont un point commun : c'est qu'il ne s'agit pas de politique, mais c'est une question sociale.
[...] Lamennais, face à la condamnation, va quitter l'Église et la prêtrise. Le catholicisme libéral reste marqué par cette trahison. Ce catholicisme libéral reste minoritaire et très limité au XIXe siècle du fait de cette condamnation. La démocratie chrétienne Le catholicisme libéral ne prônait pas la république. La démocratie chrétienne se spécifie par une volonté politiquement républicaine, défendant toutes les idées liées à la république. La démocratie chrétienne nait avec la révolution de 1848, ces mouvements épousent donc le flux des révolutions. [...]
[...] Il apparait en 1830 et se constitue cette mouvance. C'est la victoire du libéralisme en France avec l'accession de la bourgeoisie libérale au pouvoir, signant la mort de la monarchie traditionnelle (incarnée par la Restauration). Cette victoire du libéralisme impose les nouvelles valeurs au sommet de la société. Ce sont les libertés de 1789 qui deviennent l'axe directeur de la politique (liberté d'expression et d'association). Ces libertés vont rentrer difficilement en acte dans les faits. Dès 1830, un groupe de catholiques s'insère dans cette logique et crée le catholicisme libéral. [...]
[...] Les ouvriers vont élire des délégués qui vont être des représentants auprès du patron et les décisions sont prises en commun. Cela fonctionne pendant un certain temps. Il encourage la musique, la chorale, le théâtre etc. et veut faire accéder ces classes ouvrières au niveau de loisir de la petite bourgeoisie. Cette dernière tentative de réconciliation va marcher dans certains secteurs de la société. Ce catholicisme social fondé sur les évangiles va fonctionner et donné naissance à un courant syndical représenté aujourd'hui par la CFDT notamment, comme syndicalisme de dialogue. [...]
[...] Au nom de la liberté, les catholiques ont le droit d'ouvrir les écoles comme ils veulent et les parents choisissent. La liberté de la presse : Sans restriction, le catholicisme libéral est très en avance. C'est encore une position républicaine. Cela signifie que tout le monde peut fonder un journal, et la censure est supprimée. On est très à gauche sur l'échiquier politique à l'époque. La liberté d'association : Tout citoyen est libre de fonder un groupe, dans tel ou tel but. L'Etat ne peut interdire ou surveiller les associations. [...]
[...] On n'a pas de consensus catholique. Le catholicisme social L'Église catholique s'est préoccupée tardivement de la question sociale, c'est-à-dire de la question ouvrière, classe sociale apparue au XIXe siècle. Elle nait de l'industrialisation dans les années 1830 et ne cesse d'augmenter. On a donc une classe nouvelle qui a certaines caractéristiques, les ouvriers étant souvent d'anciens paysans qui ont migrés. Ils ont donc des liens sociaux brisés, avec une autre culture. Ce monde ouvrier déraciné est aussi d'une extrême pauvreté, d'une misère accablante. [...]
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