Monde bipolaire, siècle américain, Pearl Harbor, URSS, puissance communiste, Europe dévastée, Trente Glorieuses, Churchill, De Gaule, conférence de Brazzaville, émeutes de Sétif, principes wilsoniens
En 1945, deux Etats paraissent très nettement supérieurs aux autres, ce sont des superpuissances. Elles ont une capacité hégémonique beaucoup plus forte, une capacité à structurer un camp derrière elles, et un écart très important avec les autres puissances (notamment avec les puissances traditionnelles de l'Europe) = monde bipolaire en 1945.
[...] Et les Américains ne satisfont pas les revendications françaises. Finalement, la France n'a plus les moyens d'être une grande puissance, et va donc s'aligner sur la politique américaine à partir de 1947 : elle est présente partout dans le monde mais a un écart avec les super grands. III. UN PARTAGE DU MONDE ? Trois grandes puissances décident du sort du monde après 1945 grâce à des conférences entre grandes puissances à partir de 1943. Grâce au changement de la position militaire et à une amélioration de la situation, on peut envisager de manière plus sure la victoire : conférence à Moscou en octobre 1943, Téhéran en novembre 1943, Yalta février 1945, Potsdam juillet-aout 1945. [...]
[...] La France est-elle encore une grande puissance ? La France a été reconnu vainqueur mais uniquement grâce à Churchill afin que les deux puissances Européennes fassent face aux superpuissances (même si De Gaule sera jamais invité aux conférences). La France n'est plus une grande puissance à cause de sa défaite en 1940 : la meilleure armée européenne a été écrasé en 1 mois et demi ; la libération n'aurait pas été possible sans les anglo-saxons ; ils ont un rôle secondaire dans le règlement de la paix. [...]
[...] En octobre 1944, les Anglais et les Soviétiques se mettent d'accord pour se partager l'Europe de l'Est : c'est l'accord des pourcentages = Churchill reconnait l'influence des soviétiques en Bulgarie et en Roumanie, une égalité d'influence en Yougoslavie et en Hongrie ; et l'influence des Anglais en Grèce. (Moyen de se protéger pour les Soviétiques / moyen de garder influence dans les Balkans pour les Anglais). A Yalta, la frontière polonaise est définitivement fixée à l'avantage des soviétiques et se pose la question du gouvernement (choix entre un gouvernement en exil plutôt favorable aux Alliés et un gouvernement soviétique : comité de Lublin (dominé par les communistes)). Enfin, Yalta et Potsdam décident de la division de l'Allemagne, les Soviétiques en dominent un tiers. [...]
[...] Staline décide finalement de dominer le plus rapidement possible l'Europe de l'Est. Cette guerre n'est pas comme celle du passé, celui qui occupe le territoire impose également son système social (Staline). II. LE DECLIN DES PUISSANCES EUROPEENNES Les puissances européennes sont dans la même situation qu'en 1918 : Europe dévastée et soumise à la volonté des autres ; Allemagne, Italie en fort déclin ; affaiblissement des vainqueurs (Royaume-Uni et France). Ces deux puissances sont contestées en Europe mais aussi dans les colonies. [...]
[...] La Grande Bretagne Etat paradoxal : grand vainqueur de la DGM donc grand prestige du pays et de son leader, Churchill ; mais sort épuisé du conflit. Moins meurtrier que la PGM, le conflit a quand même provoqué le déclin du pays : emprunts, destructions (bombardements), économie qui dépend de l'aide américaine, fin de la domination financière des Britanniques et l'Empire commence à être de plus en plus contesté (il suffira de deux années pour que l'Inde soit indépendante). A postériori, on parle de victoire perdue car on a gagné mais à quel prix, l'économie britannique est l'économie qui fonctionne la moins bien pendant les Trente Glorieuses - de croissance par an pendant les Trente Glorieuses contre environ en général), les Britanniques sont rattrapés par les autres. [...]
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