Le temps des démocraties populaires, 1945-1989, cours d'histoire de 19 pages niveau terminale
En 1945, la majeure partie de l'Europe centrale et orientale est sous le contrôle de l'Armée Rouge et de 1945 à 1949, les communistes y consolident leur pouvoir : un « rideau de fer s'est abattu sur l'Europe » pour reprendre la formule de Churchill, et le bloc de l'Est se soude dans un système d'alliance exclusif avec l'URSS. Les « démocraties populaires » s'y multiplient qui adoptent le modèle soviétique tout en perdant leur indépendance.
[...] LES CONDITIONS DE L'EFFONDREMENT DU COMMUNISME Les raisons du rejet généralisé du communisme en Europe de l'Est 15 L'aspiration généralisée à la démocratie dans les démocraties populaires 15 L'échec économique du système et la crise sociale permanente 15 La dissociation entre pouvoir politique et société civile 15 Le rôle capital et décisif de Gorbatchev 15 Une réelle volonté réformiste 15 La contagion vient d'en haut, de Moscou 15 B. Le tournant de 1989-91 : le rideau de fer déchiré et l'Europe transformée 16 C'est la Pologne qui lance le séisme 16 La vague démocratique submerge toute l'Europe de l'Est 16 La Hongrie 16 La Tchécoslovaquie 16 La Roumanie 17 Toute l'Europe de l'Est bascule 17 La fin de la RDA et la réunification allemande 17 C. [...]
[...] Aux élections de novembre 45, le Front National de Tito obtient des suffrages Immense popularité de Tito dans le pays Une rupture inévitable ð Esprit d'indépendance de Tito, qui refuse toute ingérence de l'URSS ou du PCUS dans les affaires du parti et de l'état yougoslaves et qui, avec la résistance yougoslave, a libéré son pays sans l'intervention directe de l'Armée Rouge et sans occupation de celle-ci. ð Esprit de domination de Staline, très jaloux de son autorité, qui considère qu'il n'existe qu'une seule voie pour l'édification du socialisme, celle de l'URSS, et qui entend que tous les PC s'alignent sur les consignes du PUS. [...]
[...] LES ANNEES 60, ENTRE DIVERSIFICATION ET NORMALISATION 10 Le Mur de Berlin : 13 Août L'édification du mur de la Honte 10 Le passage d'Est en Ouest est désormais impossible 10 Les manifestations d'indépendance tolérées par Moscou en Europe 10 La diplomatie relativement autonome de la Roumanie 10 La politique économique originale de la Hongrie 11 Le Printemps de Prague et l'intervention soviétique : Le Socialisme à visage humain du Printemps de Prague 11 L'intervention soviétique 11 Portée de l'événement 12 C. LA POLOGNE A LA TETE DE LA CONTESTATION 12 Les émeutes de 1970 et le changement de direction 12 La Pologne à la fin des années De 76 à 79, la domination du POUP s'affaiblit 12 Le renouveau de l'opposition 12 la Crise de 1980- Les espoirs de 80- Le coup d'état du 13 Décembre 81 : la normalisation et l'espoir brisé 13 III. LA FIN DES DEMOCRATIES POPULAIRES : A. [...]
[...] Les raisons de la tolérance de la part de Moscou : La politique intérieure reste très stalinienne et connaît même un durcissement Le territoire roumain n'a aucune frontière commune avec l'Ouest La politique économique originale de la Hongrie Kadar mène une politique économique relativement libérale et autonome, avec réussite d'ailleurs, et le niveau de vie s'améliore en conséquence. Quelques assouplissements en matière politique : la censure décline, les ouvrages occidentaux sont traduits, les Hongrois peuvent voyager librement dans les autres démocraties populaires En revanche il reste totalement soumis à Moscou en politique extérieure. Le Printemps de Prague et l'intervention soviétique : 1968 Le Socialisme à visage humain du Printemps de Prague 1. [...]
[...] Le coup de Prague : Tchécoslovaquie, Février 1948 Le contexte original de la Tchécoslovaquie 1. Considérable prestige de Staline en Tchécoslovaquie Il a condamné les accords de Munich en septembre 1938 Il a libéré le pays sans détruire Prague, véritable joyau d'architecture Il a fait se retirer l'armée rouge du pays après l'avoir libéré, fait assez extraordinaire Les élections de mai 1946 Coalition socialo-communiste vainqueur aux législatives, et les communistes obtiennent des voix Le président Bénès appelle donc le communiste Gottwald (chef du parti majoritaire de la coalition majoritaire) pour diriger un gouvernement de coalition (dans la tradition et le respect du régime parlementaire en vigueur dans le pays) 3. [...]
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