En 1945, c'est la fin de l'époque nazie, qui laisse l'Europe complètement meurtrie. Il faut reconstruire les ruines, il faut prendre en charge les populations qui sont bouleversées. Il faut aussi restaurer les nations, les agricultures, qui ne peuvent pas subvenir aux besoins des peuples démunis.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la Tchécoslovaquie s'était vue démantelée, puisque des désaccords existaient dans le pays, étant donné que les Slovaques supportaient mal la prééminence tchèque. Les Slovaques soutenaient l'Allemagne nazie en échange de la création d'un État slovaque indépendant, dirigé par Tiso.
Puisqu'elle avait décidé de collaborer avec le régime d'Hitler, elle avait obtenu une indépendance qui n'était qu'illusoire. Hitler transforme aussi la Bohême et la Moravie en « Protectorat du Reich », c'est-à-dire en des provinces coloniales qui sont totalement soumises aux exigences et aux pillages des nazis, en plaçant à la tête du gouvernement un homme à lui.
Les élites politiques qui refusaient ces soumissions se sont exilées. Le président Benès démissionne en octobre 1938, et il s'exile à Londres. Les années 1938/1945 marquent donc la fin de l'État tchécoslovaque indépendant. La Ie République tchécoslovaque se transforme donc en IIe République tchécoslovaque, où le caractère démocratique de l'Etat disparaît. Les forces de droite tendent progressivement vers un régime autoritaire.
La vie de la société tchèque est rapidement calquée sur le modèle allemand. On peut prendre pour exemple le fait que les Tchèques sont privés de droits, leurs écoles ferment, ils n'ont plus de protection juridique.
Mais cette IIe République ne dure pas, puisque les troupes allemandes se retirent devant les Alliés, notamment l'Armée rouge.
La Tchécoslovaquie est alors reconstituée à la fin de la Seconde Guerre mondiale. On lui donne le nom de IIIe République tchécoslovaque. C'est une période de transition qui va conduire à l'établissement d'un régime communiste. Mais à cette époque-là, la Tchécoslovaquie se présente plutôt comme un lien vivant entre l'Est et l'Ouest de l'Europe.
[...] Ils tentent de ralentir la poursuite de la politique, qui devient contraire aux traditions de la démocratie parlementaire du pays. Les députés non communistes critiquent par exemple l'attitude du ministère de l'Information, qui contrôle non démocratiquement la radio, et qui tente de plus en plus d'imposer un contrôle de la presse. Mais les menaces de troubles populaires étaient souvent un élément courant de l'argumentation de communistes dans les discussions gouvernementales, puisqu'ils étaient aidés des syndicats qui étaient dirigés par Zapotocky (qui était communiste). Ce qui permettait d'organiser des grèves. [...]
[...] La libération de la Tchécoslovaquie faisait donc partie des centres d'intérêt des grandes puissances. Les troupes du général Eisenhower avaient commencé la libération de la partie orientale de la Tchécoslovaquie. Mais les Américains en'avaient pas totalement conscience de l'importance politique de la libération de Prague, du coup il n'avait pas insisté pour que ses troupes armées avancent plus loin sur le territoire jusque Prague, pour ne pas rentrer en conflit avec la volonté du commandement soviétique, sur laquelle Staline insistait. [...]
[...] Nous verrons dans une partie la restauration de la république tchécoslovaque, avant de voir dans une 2e partie que le rideau de fer qui sépare les 2 blocs antagonistes est de plus en plus hermétique. Puis dans une dernière partie, nous verrons que la Tchécoslovaquie évolue en une République populaire, satellite de l'URSS. I : La Troisième République tchécoslovaque 1 : Un équilibre fragile entre l'Est et l'Ouest Aors déjà en octobre 1944, Staline et Churchill s'étaient mis d'accord pour partager les Balkans où l'armée rouge progressait. L'Europe s'était donc trouvée divisée. [...]
[...] La Tchécoslovaquie est alors reconstituée à la fin de la 2nde guère mondiale. On lui donne le nom de république tchécoslovaque C'est une période de transition qui va conduire à l'établissement d'un régime communiste. Mais à cette époque-là, la Tchécoslovaquie se présente plutôt comme un lien vivant entre l'Est et l'Ouest de l'Europe. Puisque même si les anciens Alliés de la 2nde GM s'étaient accordés pour doter les pays délivrés des nazis, pour les doter de structures politiques vraiment démocratiques, avec des gouvernements qui répondraient à la volonté du peuple. [...]
[...] Le 3 avril 1945, l'ancien président Benès revient en Tchécoslovaquie avec les autres membres du gouvernement qui étaient partis en exil avec lui à Londres, et avec les membres du nouveau gouvernement tchécoslovaque ; et il adopte le document d'après-guerre le programme gouvernemental de Kosice, qui prévoit un gouvernement de coalition, c'est-à-dire d'union. Le gouvernement tchécoslovaque est donc le résultat des négociations de Moscou en mars 1945. Ce programme prévoyait que l'armée tchécoslovaque devait subir une transformation de base pour permettre une collaboration très intense avec l'Armée Rouge. Ce Programme prévoyait aussi l'égalité entre les Tchèques et les Slovaques, et entre leurs 2 langues. [...]
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