Système représentatif américain, Constitution américaine, république représentative, démocratie directe, souveraineté populaire, Pères fondateurs des Etats-Unis, Madison
La Constitution américaine s'ouvre sur un préambule qui fait du peuple le socle du système politique avec l'expression "We the people of the United States". En effet Publius, le pseudonyme collectif des trois auteurs du fédéraliste (Hamilton, Madison et Jay – Pères fondateurs), soulignait tout au long des 85 articles que les citoyens américains étaient non seulement la source de décisions, mais aussi de légitimité en ce qu'ils sont à l'origine des nouvelles institutions nationales. Le système américain repose alors avant tout sur le consentement des gouvernés, la souveraineté populaire s'exprimant à travers les élections. Cette logique représentative était alors opposée au modèle démocratique hérité de l'histoire antique dans laquelle les citoyens se réunissaient et décidaient directement.
[...] La démocratie directe ne peut rien contre cela c'est pourquoi on associe le mot à des images de chaos. Mais le gouvernement républicain apporte la solution, puisqu'il permet d'exploiter les divergences d'intérêt majorité. Il s'agit de diviser la majorité et donc l'empêcher de réaliser des plans d'oppression. III Vers une république représentative Le système représentatif avec son filtre de l'élection permet alors d'encadrer le pouvoir du peuple, donc d'éviter ce genre de dérive démocratique. Certains principes sont tout de même prévus pour rééquilibrer le rapport entre le peuple et l'Etat. [...]
[...] Le système américain repose alors avant tout sur le consentement des gouvernés, la souveraineté populaire s'exprimant à travers les élections. Cette logique représentative était alors opposée au modèle démocratique hérité de l'histoire antique dans laquelle les citoyens se réunissaient et décidaient directement. II La critique de la démocratie directe En effet les Pères Fondateurs ne se prétendaient pas démocrates, ils ne voulaient pas fonder une démocratie ils se voulaient créateurs d'une république représentative. Au même titre que Montesquieu dénonçait l'instabilité de la démocratie, le terme leur sert de repoussoir, étant chargé de tous les travers qu'ils entendaient éviter. [...]
[...] Il y a d'abord le Bill of Rights, rédigé en 1789 et incorporé à la constitution 2ans plus tard il consacre les droits fondamentaux des citoyens en vue de les protéger. Mais il y a aussi et surtout un mécanisme institutionnel, les organes de ce gouvernement s'équilibrant les uns avec les autres par le biais de séparations des pouvoirs. En plus de la séparation verticale caractéristique du fédéralisme, qui permet l'équilibre des pouvoirs entre les Etats fédérés et l'Etat fédéral, le système américain connaît aussi une séparation horizontale. [...]
[...] Donc il ne sert absolument à rien d'essayer de supprimer cette divergence d'intérêts puisqu'elle est inhérente à la nature humaine. Il faut selon Madison chercher à en corriger les effets Le problème réside dans la formation de ce qu'il appelle des factions un certain nombre de citoyens unis et dirigés par un sentiment commun de passion ou d'intérêt, contraire aux droits des autres citoyens et aux intérêts permanents et généraux de la communauté (groupe de personnes poursuivant un but contraire à l'intérêt général). [...]
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