syndicalisme, temps présent, syndicalisme révolutionnaire, mai 68, divisions syndicales
La CFDT et la CGT ne revendiquent pas uniquement les salaires, ils revendiquent un changement de société. On croit encore à la révolution dans les années 1970 et finalement on considère que mai 68, a prouvé que la révolution était possible. La révolution c'est d'abord la victoire de la gauche. Il faut que la gauche soit victorieuse et en 1972, le PS et le PC signent un programme commun pour un gouvernement. Et donc les syndicats vont appuyer cette dynamique de programme commun. La conséquence de cette mobilisation politique est la grève.
[...] C FO ; un syndicalisme corporatiste ? C'est un syndicat qui souhaite défendre les intérêts de ces membres sans soutenir d'autres types de revendications. ( André Bergeron. De 1963 à 1989, c'est le secrétaire général. Il n'hésite pas à être proche de la droite au pouvoir en particulier avec Georges Pompidou. FO défend fermement les acquis sociaux. ( La défense des acquis sociaux. En particulier, il défend les acquis sociaux après le choc pétrolier de 1973, au moment ou la crise économique va inciter les gouvernements à revenir sur certains acquis sociaux. [...]
[...] Il y a 45 mouvements sociaux d'ampleurs entre 1983 et 1992. ( Le resserrement sectoriel. En 1980, les grévistes sont l'automobile et la mécanique et à partir de 1985, nouveaux types de mouvements sociaux avec les transports. (chemin de fer, RATP, Air France et chauffeurs routiers). ( La nature des nouveaux conflits sociaux. Il y a trois types de conflits sociaux : - Conflits sociaux liés à la progression de l'exclusion et qui sont déclenchés par les professions qui sont en premières lignes (ex : conflits de gardiens de prison, d'infirmières, d'assistantes sociales ) - Mouvements qui interpellent l'état providence, et son système de valeur. [...]
[...] B la CFDT, un syndicalisme gauchiste ? ( Le temps d'Edmond Maire. C'est un fils de cheminot et il est technicien d'industrie. Il a des idées de gauche qui soutient le programme commun et Mitterrand. Lui aussi va régner très longtemps de 1970 jusqu'à la fin des années 1980. ( Le soutien des intellectuels. A la différence de la CGT, ce n'est pas un syndicat centralisé et il accepte et recherche le débat avec les intellectuels en particulier. Dans les années 1970, beaucoup d'universitaires et de journalisme vont venir à la CGT comme par exemple, avec Jacques Julliard (journalisme, il a fait une thèse d'histoire sur Pelloutier père fondateur de la CGT) Il amène une partie des instituteurs, avec le CGEN. [...]
[...] (individualisation du travail et donc conscience de classe moins importantes). - La crise des idéologies. Les années 1980, c'est aussi la chute du communisme et l'éloignement progressif de la classe ouvrière de l'idéologie socialiste. ( Causes internes. - Parmi les cause internes, cela montre qu'il n'y a pas de lien ou trop étroit entre les syndicats et les forces politiques, (expression : tout ceci est politique La crise syndicale est aussi une version de la crise générale des politiques. - Il y a aussi l'incapacité des syndicats à prendre en charge certaines questions nouvelles comme le travail des femmes. [...]
[...] B L'affirmation d'une alternative non révolutionnaire. A côté de ces deux centrales ont a deux autres positions réformistes. ( FO démocratie libérale et contractualisation. Elle respecte la démocratie libérale et met en avant la charte d'Amiens, c'est à dire la séparation nécessaire entre le politique et le syndical et donc la FO ne se souhaite pas participer au programme commun. Il met aussi l'accent sur la contractualisation. Et elle souhaite bénéficier du programme sociale de Jacques Chaban Delmas et qui s'appelle la nouvelle société. [...]
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