La Commune de Paris, Socialistes, anarchistes, République, insurrection, semaine sanglante, barricade, calendrier révolutionnaire
18 mars 1871 : conserver l'autonomie de Paris qui a résisté aux Prussiens et qui ne veut pas rendre les canons. Début de l'insurrection, dure 72 jours pendant lesquels Paris s'affranchit de l'assemblée élue, du gouvernement élu, et se donne une nouvelle autorité, d'abord celle de la garde nationale, le comité de fédération de la garde nationale. Il s'installe à l'hôtel de ville, lieu symbolique.
[...] Commune demande reconnaissance et consolidation de la République. Menace aussi venant des Prussiens. Dans l'esprit des Communards, il faut l'aboutissement d'une république universelle. On le voit avec l'ouverture de la citoyenneté aux étrangers, beaucoup de Polonais. Une œuvre républicaine Certain nombre de principes affirmés qui se situent dans la tradition républicaine. Les deux mesures phares sont la suppression des armées permanentes, conscriptions, remplacement par des milices populaires en armes élargies à l'ensemble des citoyens. + Séparation de fait de l'Eglise et de l'Etat. [...]
[...] II Socialistes et anarchistes face à la République La lente réémergence du socialisme français Ne réapparait qu'à partir de 76. Premiers congrès ouvriers et socialistes se multiplient à partir de ce moment là et aboutissent au premier grand congrès de Marseille en 79, il donne naissance à la fédération des travailleurs socialistes de France. Suivi par l'amnistie des communards votée par la République en 80. Défendent idée collectiviste, république et commune. Fracture majeure autour de la question de l'acceptation de la représentation du droit de vote : - Dès 1881 des blanquistes font dissidences. [...]
[...] Il va être dominé par les instances les plus révolutionnaires. Comité prend officiellement le nom de commune de Paris, terme inscrit dans la tradition révolutionnaire mars 1871 : La Commune est officiellement proclamée. Atmosphère spontanée de fête révolutionnaire. 28 mai : A l'issu de la semaine sanglante tombe la dernière barricade à Paris. L'attachement de la Commune à la tradition révolutionnaire et républicaine Liens culturels et symboliques D'abord le mot Commune qui à partir de là pour les acteurs même de l'évènement, attachement sentimental qui se colle à ce mot par la suite, déjà clair pour eux. [...]
[...] Lecture postérieure imposée par les anarchistes. Pour eux le vote était aussi important que le fusil, pas de refus ni désenchantement du vote, acte importante de restructuration démocratique. La Commune offre l'ex rare d'une révolution élue démocratiquement contre un gouvernement élu démocratiquement Paradoxe mars les communards votent massivement. Mais ça n'est pas parce que l'on vote qu'il faut faire une confiance aveugle à ses représentants. Veulent un mandat impératif, qu'il doit y avoir un contrôle. On ne peut pas en rester à la simple délégation de pouvoir. [...]
[...] On se bat contre Versailles, là même où les Parisiens étaient allés chercher le roi, fondamental dans l'imaginaire de la Commune. On rétablit un comité de salut public, de club. Quasi totalité des références politiques et symboliques restaurée qui s'inscrit dans l'esprit de la Révolution française. Comme en 1789, floraison de journaux, fameux Père Du Chêne ressurgit. Insurgés parisiens étaient artisans, commerçants, petits patrons. L'idée de République Attachement évident. Pour les Communards c'est la seule instance légitime et capable de régénérer le pays. Revendication première de République. Commune nait du naufrage d'un Empire qui a étouffé le républicanisme. [...]
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