En 1947, l'ONU vote un plan de partage de la Palestine. 55 % du territoire sont occupés par le nouvel état juif, le reste par l'état arabe et par une petite zone internationale qui comprend les lieux saints, Jérusalem ainsi que Bethléem. Ce plan est rejeté par les arabes qui contestent la création même d'un état juif. A ce moment ont lieu des affrontements, de nombreux Palestiniens sont massacrés. La naissance de l'état d'Israël est proclamée le 14 mai 1948. Dès lors, les états arabes (Jordanie, Egypte, Syrie principalement, mais aussi Liban et Irak) refusent le plan de partage et entrent immédiatement en guerre contre Israël, en envahissant la Palestine (...)
[...] Le Quartette (composé de l'ONU, des États-Unis, de l'Union Européenne et de la Russie) a aussi agi en faveur de la paix, proposant une feuille de route très précise, pour amener le conflit à son terme. Ce conflit est au centre des préoccupations internationales, car c'est le plus médiatisé, il alimente quasiment chaque jour les médias. Il est de ce fait le plus chargé en émotion, et c'est celui qui attire le plus de tensions, dans le monde arabe en particulier. Se déroulant dans une zone stratégique et pétrolifère, son règlement est un défi d'actualité pour les dirigeants du monde entier. Il paraît aujourd'hui difficile d'envisager bientôt une entente entre ces deux peuples apparemment irréconciliables. [...]
[...] Pour remédier à ce mal, les Etats-Unis, premiers alliés d'Israël, proposent et organisent les accords de Washington en 1993. Israël et OLP se reconnaissent mutuellement. Toutefois, les sujets les plus sensibles (frontières, colonies israéliennes ) ne sont pas évoqués. Les extrémismes des deux camps se radicalisent. La création d'un état palestinien n'a jamais eu lieu, c'est l'Autorité palestinienne qui contrôle certains territoires en Cisjordanie et sur la bande de Gaza. Dès 2002, en réponse à de nombreux attentats, Israël se dote de murs de sécurité et de cordons autour des centres urbains palestiniens. II. [...]
[...] La feuille de route La feuille de route a pour objectif la coexistence de deux états Israël et Palestine, vivant dans la paix et la sécurité. Elle devait se dérouler en trois phases : Fin de la violence, arrêt du terrorisme, normalisation de la vie et mise en place d'institutions palestiniennes, Transition vers un état palestinien indépendant, Accord sur un statut définitif de cet état (frontières, réfugiés ) et fin du conflit israélo-palestinien. Cette dernière phase devait s'achever en 2005. [...]
[...] Jérusalem est divisée en deux, l'ouest étant contrôlé par Israël, l'est par les Palestiniens. Ramallah est la principale ville palestinienne. Actuellement, le statut de la Cisjordanie n'est pas encore clair. Il est cependant généralement admis que c'est un territoire occupé auquel cas les colonies israéliennes sont illégales. Depuis juin 2005, Israël souhaite se désengager de la Cisjordanie et a déclaré que ces territoires étaient occupés militairement et ne font pas partie du territoire national. La situation y est conflictuelle du fait de ces revendications territoriales. [...]
[...] C'est une information qui privilégie l'émotion à l'analyse. Les médias se focalisent aussi sur l'enfant, Palestinien ou Israélien, en détresse, qui attise immédiatement la monstruosité de l'adversaire. Les violences sur les enfants sont ce que la majorité de l'opinion reproche aux israéliens. De même, dans le langage journalistique, il semble que les mots terrorisme et islam soient fortement mêlés et interchangés. Les Palestiniens sont eux accusés d'être tous des terroristes en puissance. La guerre des médias fait rage avec l'éclosion des nouveaux moyens de communication. [...]
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