La société italienne et la totalitarisme fasciste

Thèmes abordés

Mussolini, Rome

Résumé du document

Le fascisme a mis sur un pied un véritable projet totalitaire, encadrement de la société, loisir. Il y a même des exclus du totalitarisme fasciste comme les juifs à partir de 1938. Plus un totalitarisme que l'on a cru pendant longtemps.
Comment a-t-il encadré la société italienne ? Quels furent les exclus de la société voulu par le fascisme ? Quel consensus ?

Extraits

[...] Il y a même des exclus du totalitarisme fasciste comme les juifs à partir de 1938. Plus un totalitarisme que l'on a cru pendant longtemps. Comment a-t-il encadré la société italienne ? Quels furent les exclus de la société voulu par le fascisme ? Quel consensus ? Essai de définition du totalitarisme : Système politique à parti unique Culte de la personnalité du chef politique Culte de l'Etat Monopole des moyens de communication Organisation d'un système de surveillance et de répression Encadrement de la société par le biais du parti ou d'organisations d'Etat Volonté de créer un homme nouveau « Tout est dans l'Etat, rien en dehors de l'Etat, rien contre l'Etat ». [...]

[...] Le concubinage mixte est interdit dans les colonies, alors qu'en 1933 une loi donnait la nationalité italienne à des enfants nées d'un mari italien et d'une mère indigènes. Des boutiques séparées sont mises en place y compris pour quartiers. Mussolini veut faire de l'Italie un peuple impérial, de dominateur. Ces lois sont instaurées en Italie pour un peuple étranger à l'Italie, les juifs. Le 14 juillet 1938, le manifeste sur la race est édité, qui explique qu'il y a une hiérarchie des races. [...]

[...] L'entrée au parti fasciste est soumise à un serment de fidélité au Duce. Un Parti de masse dans les années 30 Importance du secrétariat d'Achille Starace du 12 décembre 1931 au 31 octobre 1939 au cours duquel la massification reprend. En 1939, le parti compte inscrits, auxquels il convient d'ajouter membres des Faisceaux féminins. La responsabilité politique du PNF comporte deux aspects fondamentaux : L'encadrement de la société par toute un série d'organismes chargés de diffuser la pédagogie totalitaire. Ensuite, l'organisation de la « religion fasciste ». [...]

[...] Quels sont ces éléments du consensus social : Popularité et charisme du Duce Sentiments d'un retour à l'ordre politique Succès de la signature des accords du Latran Intégration des classes moyennes dans le système politique Encadrement social de la société italienne Prestige extérieur de l'Italie fasciste (sans doute, apogée du régime au moment de la victoire en Ethiopie en 1936). Les limites du consensus : L'adhésion au PNF ne suppose pas toujours une adhésion doctrinale des adhérents. Quelle est la réalité de l'imprégnation de la société. Certaine distance envers la radicalisation du régime à la fin des années 1930 (lutte contre le Lei (le-vous de politesse), remplacement de la poignée de main par le salut fasciste). Relative impopularité de l'alliance avec l'Allemagne nazie Mythe de l'infaillibilité du Duce au moment des difficultés du régime pendant la seconde Guerre Mondiale. [...]

[...] Créer un homme nouveau Le régime souhaite former un nouvel italien en rupture avec l'Italien d'avant le fascisme. Primo Carnera, grand boxeur italien, encensé par le régime. Le sport développe le sens de l'effort, de la solidarité et à terme on pense que des italiens sportifs seraient de bons soldats. Au Football, l'Italie remporte 2 de ses 4 étoiles sous le régime fasciste, elle est aussi championne olympique en 1936 et truste les premières places dans les totaux des médailles aux Jeux Olympiques. [...]