De 1945 à nos jours, le monde a connu une période de croissance exceptionnelle (+ qu'au XIXe siècle: industrialisation). En 50 ans, le PIB mondial a été multiplié par 6 et cette accélération sans précédent a permis d'augmenter la population mondial de près de 3,5 milliards d'habitants sur la même période (n'avait augmenté que de 2,5 milliards depuis le début de l'humanité). Parallèlement, le revenu réel par habitant est passé de un peu plus de 2000$ en 50 à près de 6000 au début du XXIe siècle (=augmentation du niveau de vie).
Cependant ce que l'on en retient c'est aussi la montée du chômage à partir du choc pétrolier de 73, l'augmentation des inégalités entre régions riches et pauvres, les boulversements provoqués par des mutations techniques et sociales sans précédent.
[...] La moyennisation de la société conduit à l'apparition de la société de consommation (60s, nouveaux modes de vie des classes moyennes et abondance des produits proposés aux consommateurs). Encouragée par l'essor de la publicité et les facilités du crédit permettant à ceux qui ne pouvaient pas se le permettre avant d'acquérir appareils ménagers, TV, voiture, acquisition immobilière, etc. Le commerce est transformé puisqu'à l'image des Etats-Unis, on voit apparaître des hypermarchés à la périphérie des villes excitant les désirs des consommateurs. [...]
[...] L'apogée de la société industrielle L'épanouissement des technologies Progrès techniques considérables au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (le symbole le plus spectaculaire = 1er pas de Neil Amstrong sur la Lune en 69). Cependant ce sont surtout les technologies apparues au tournant des XIXe et XXe siècle (USA, Europe de l'ouest) qui se diffusent. L'électricité arrive finalement dans presque tous les foyers et l'automobile ainsi que le téléphone, inventés fin XIXe voient leur utilisation se développer surtout dans les 60s. [...]
[...] A partir des 80s, cette internationalisation des économies conduit à la mondialisation de l'activité économique: conception, financement, production, commercialisation organisée de plus en plus à l'échelle de la planète. De plus, mouvement de globalisation financière avec des flux d'IDE croissant (x56 en 30 ans). Le monde est porté par une recherche perpétuelle de profit. Cette évolution de l'économie mondiale est rendue possible par l'interaction de 3 acteurs principaux: les Etats (ouvrent leurs frontières), les entreprises (déploient leurs activités) et les consommateurs (mondialisation de la demande). [...]
[...] Dans les pays industrialisés, le nombre de chômeurs double une 1e fois dans les 70s et une 2nde fois dans les 90s, allant jusqu'à 35millions dans les 90s (Fce: 1m en en 85 et 3 en 95). Les plus touchés sont les femmes, les jeunes diplômés, mais aussi les cadres. On parle de chômage structurel, car il persiste même lorsque l'activité économique reprend (déséquilibre entre l'offre et la demande de travail). Il est aussi la conséquence de la désindustrialisation des pays avancés où se multiplient les délocalisations et donc de la mutation des secteurs du travail et de la fin du taylorisme. [...]
[...] Néanmoins en Afrique subsaharienne et en Asie, le monde paysan domine toujours. Une nouvelle classe ouvrière? Mutations internes également dans le secteur industriel ou 3 phases dans cette évolution: jusqu'au milieu des années 60s, le nombre d'ouvriers continue d'augmenter. Ils représentent 38% de la population active des pays industrialisés. Jusqu'aux années 80s, le nombre reste stable et ensuite commence à reculer pour aujourd'hui être moins nombreux qu'il y a un siècle. C'est la conséquence de la crise des industries anciennes (mineurs, dockeurs, métallos disparus). [...]
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