Classes, moyennes, laborieuse, rurale, société, britannique, industrialisation, figée
C'est la Middle class. Elle est difficile à définir.
Définition qualitative : les historiens retiennent 4 éléments :
-le type d'activité donne une forme de typologie. La classe moyenne regrouperait ceux qui vivent de leur travail mais qui n'ont pas de tâches manuelles, c'est un peu la bourgeoisie. C'est une définition
par le revenu, par le bénéfice ou les honoraires. Donc, un rentier ou un salarié n'y est pas. Cette définition est insuffisante car la classe moyenne a connu une telle progression que les fils de la
gentry sont parfois devenus des fonctionnaires ou soldats officiers ou avocats... Et finalement, la classe moyennes a absorbé ces enfants de la basse aristocratie et de fait, la définition est moins
nette. De même, la lower class s'est dilatée et des ouvriers très qualifiés ont été absorbés par la classe moyenne.
-le code de valeur. Les classes moyennes connaissent une série de valeur qui en font une catégorie à part dans la société. Ces valeurs sont l'effort, l'ordre, la discipline, le travail. Ces valeurs forment un code bourgeois. Or la bourgeoisie n'est qu'une partie des classes moyennes, ce n'est que la frange supérieure. De plus, ce code de valeurs va petit à petit pénétrer l'ensemble de la société britannique.
On en parlera comme de valeurs « victoriennes ».
-la psychologie sociale. Cette classe moyenne a le sentiment d'incarner le bien. Elle ne se pose pas de question, elle est le progrès. C'est donc une classe foncièrement optimiste. Cette psychologie, c'est celle de la bourgeoisie, pas celle de toutes les classes moyennes. C'est l'élément qui a le plus profité de l'enrichissement britannique qui peut ainsi concevoir sont rôle et sa place dans la société britannique. Ça ne concerne aussi qu'une époque, puisqu'il y des périodes de doutes, de déprime.
Cette optimisme finit par être sapé par un pessimisme dans les années 80-90, lorsque la bourgeoisie s'enrichit moins vite et ce basculement est bien ressenti par les contemporains.
-le facteur religieux. Cette classe moyenne se situe plutôt dans les dissidents, dans le dissent, plus que dans l'anglicanisme. En réalité, ce constat est critiquable car appartenir au dissent, c'est le fait de quelques membres de la bourgeoisie, mais une bourgeoisie très entreprenante, visible, identifiée.
L'autre catégorie bourgeoise appartient à l'anglicanisme mais elle est plus oins retrait, moins tapageuse. Le facteur religieux n'est donc pas totalement recevable.
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