Socialisme, communisme, syndicalisme allemand, Allemagne depuis 1875, révolution prolétarienne, révolution industrielle, ADAV parti socialiste allemand des travailleurs, SDAP parti social-démocrate des travailleurs d'Allemagne, parti socialiste allemand SPD, congrès d'Erfurt, Première Guerre mondiale, république de Weimar, mouvement ouvrier
À la fin du 18e siècle, l'Europe connait la première phase d'industrialisation et une industrialisation qui va glisser vers la France et l'Allemagne. Avec cette première révolution industrielle, il y a la naissance d'une nouvelle classe qui est les ouvriers et ils se retrouvent à faire un travail difficile pendant de longues heures, dangereux, pour un faible salaire. On appelle cette classe les prolétaires et elle prend donc naissance avec la première industrialisation. Face à la naissance de cette classe et aux difficultés de vie et de travail, on retrouve une idéologie qui est le socialisme et qui s'oppose au capitalisme et défend les ouvriers. Cette idéologie va être portée par deux figures : Karl Marx et Friedrich Engels ; en 1848 ils mettent en place l'idéologie marxiste qui influence grandement le socialisme. À partir de là, ils prônent la révolution prolétarienne pour renverser l'ordre économique et social bourgeois.
[...] Pour les nationalistes la défaite de l'Allemagne est à imputer à la république de Weimar. Après la signature de l'armistice, on va leur reprocher la signature du traité de Versailles, les Allemands l'appelleront le diktat. Les nationalistes vont récupérer cet évènement pour réaliser ce genre de document, à travers l'argument du poignard dans le dos ils essaient de récupérer un maximum de vois. Ça fonctionne puisqu'en 1920 les nationalistes obtiennent à peu près 12% des voies et lors des élections de 1924 ils sont à 20% des voies. [...]
[...] Une partie des membres du SPD vont quitter ce SPD et vont aller fusionner avec les membres du PDS qui sont les communistes, ils vont créer un autre parti de gauche qui le partit Die Linke en 2007, donc le SPD est affaibli, car il perd une partie de son électorat. Conclusion Depuis la fondation du SPD lors du congrès de Gotha et jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale le mouvement ouvrier connaît un véritable essor dans le contexte d'industrialisation, mais il voit aussi apparaître les premières divisions qui le conduisent à son éclatement en 1918/1919. [...]
[...] La renaissance et les mutations du mouvement ouvrier depuis 1945. A. Deux Allemagnes, deux socialistes L'Allemagne est battue, ruinée et mise sous tutelle. Elle va être tout d'abord partagée entre les puissances vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale : l'URSS, la Grande-Bretagne, l'Amérique et la France. En 1949 après la première crise de Berlin, il y a le blocus. Staline décide d'interdire de ravitailler la population. À l'issue de ce blocus, l'Allemagne est divisée en 2 parties : La RDA (URSS) et la RFA (US). [...]
[...] Côté syndical en 1949 va être formé le DGB, la confédération allemande des syndicats. Ce syndicat est proche du SPD et le soutient même s'il se déclare politiquement neutre. C'est un syndicat qui est plutôt attaché au dialogue qui lui aussi ne recoure que très rarement à la grève et qui œuvre lui aussi pour l'amélioration des conditions de travail de ses travailleurs. Dès 1946 le SPD est obligé de fusionner avec le KPD, de la fusion de ces deux parties nait un nouveau parti qui est le SE, parti communiste qui signifie parti socialiste unifié. [...]
[...] Le SPD commence à s'intéresser aux classes moyennes et pas seulement au monde ouvrier. Le SPD va réussir à retrouver le pouvoir en 1998, mais en trichant un peu, il fera une coalition avec un autre parti de gauche qui est le parti des écologistes. Gerard Schröder va être le chancelier. Il va quand même rester chancelier pendant 2 mandats. Dans les années 2000, il entreprend des réformes très libérales pour un membre du SPD, ses réformes sont connues sous le nom d'agenda 2010. [...]
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