Socialisme, communisme, syndicalisme, Allemagne, Allemagne de l'Est, Allemagne de l'Ouest, Sozialistische Arbeiterpartei Deutschlands, SAD, Armée Rouge, Action Directe, Karl Marx, Engels
L'Allemagne, en 1875, est un empire non démocratique, autoritaire. L'Empire allemand s'arrête en 1918. Le 9 novembre 1918, Guillaume II abdique dans un contexte de fin de guerre, de défaite, mais la guerre n'est pas terminée. C'est le début de la République de Weimar. Deux jours plus tard, le 11 novembre, l'Armistice est signé. La République dure jusqu'au 30 janvier 1933, c'est-à-dire à l'accession au pouvoir de Hitler. Une dictature fasciste, le nazisme, se met en place et dure jusqu'en 1945. De 1945 à 1949, ce sont les puissances occupantes qui dirigent le pays, divisé en plusieurs zones d'occupation. En 1949, l'Allemagne se divise en deux parties, la RFA et la RDA. À l'Est, une dictature totalitaire communiste, et à l'Ouest une république démocratique et libérale. Cela dure jusqu'à la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, et surtout la réunification de l'Allemagne en 1990. Depuis, l'Allemagne est une démocratie.
[...] Les socialistes se rallient à la guerre Avant que la guerre n'éclate, les socialistes allemands sont pacifistes. Ils avaient milité pour la paix dans le cadre de la Deuxième Internationale. Dès que la guerre éclate, l'ouvrier allemand se sent d'abord allemand avant de se sentir ouvrier. Les socialistes oublient les discours pacifistes, ne s'opposent plus à la guerre, votent les crédits de guerre, et se rallient à l'Union sacrée, le Burgfrieden Mais à partir de 1915, ce soutien au gouvernement divise les socialistes. [...]
[...] Malgré tout ce régime a eu le soutien d'une majorité d'Allemands, donc résistants minoritaires. III. Le mouvement ouvrier en Allemagne depuis 1945 Résumé du contexte : Allemagne divisée en 4 parties puis 3 (la Trizone) 48-49 : blocus de Berlin Staline interdit les déplacements terrestres, donc pont aérien 49 : deux Allemagne RFA et RDA A/En zone d'occupation soviétique puis en RDA 1. Le rôle dirigeant du Parti socialiste unifié = SED SED : créée en 46 par la fusion du parti coco et socialiste Il devient un parti unique et tous les autres sont interdits RDA : créée en 49 et suit le modèle soviétique = parti unique, suppression des libertés, nationalisation des biens de production, planification, priorité à l'industrie lourde Personne centrale : le secrétaire du parti coco qui dirige ; pareil en SED, chef du parti : Walter Ulbricht puis Erich Honecker avec une forte influence soviétique. [...]
[...] 6 millions de personnes sont au chômage en 1932. La production industrielle chute de Une action dans la rue La Reichsbanner Schwarz-Rot-Gold fondée en 1924. Le mouvement rassemble des militants du SPD, mais aussi du centre et des syndicats. Il compte plus de 3 millions de membres, qui s'opposent aux SA, mais en reprenant les armes : militarisation, hiérarchisation. En 1931-1932, la Reichsbanner et d'autres mouvements du même type fusionnent au sein de Die Eiserne Front. Une position dès lors très ambiguë, opposée au parlementarisme. [...]
[...] Quels sont les liens entre socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne, et lui sont-ils spécifiques ? I. De 1875 à 1918 : Socialisme et mouvement ouvrier dans l'Empire allemand A/La naissance des socialismes allemands 1. Les fondements théoriques L'influence du marxisme Des thèmes spécifiques : la notion de lutte des classes, le prolétariat, la bourgeoisie L'objectif des marxistes est de faire une révolution pour éliminer la bourgeoisie. Pour ce faire, il faut instaurer une dictature du prolétariat provisoire, en attendant le Grand Soir qui mettra en place le véritable communiste parfaitement égalitaire, sans classes Deux voies différentes vers le socialisme Le réformisme, avec Ferdinand Lassalle (1825-1854), qui préconise des réformes obtenues par des voies légales. [...]
[...] Le régime veut aussi produire plus, augmenter la puissance de l'Allemagne, l'armer. Les ouvriers représentent le tiers de la population active. Les syndicats sont interdits, mais l'État met en place le Front allemand du travail Hitler veut nier la lutte des classes, la rejeter. Le régime nazi instaure aussi le Kraft durch Freude le travail avec la joie En introduisant des mesures compensatoires, correctives, pour promouvoir une égalité effective, dans des contextes où l'égalité purement légale masque ou justifie des inégalités. [...]
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