La situation politique en France de 1870 à 1879

Thèmes abordés

Situation politique en France, 1870 1879, Napoléon III, Guillaume Ier, Bismarck, Adolphe Thiers, orléanistes, amendement Wallon, Léon Gambetta, Commune, Georges Clémenceau, Mac-Mahon, bonapartistes, Révolution de 1848

Résumé du document

Dans l'année 1870, Napoléon III, face à une chambre qui lui est hostile, fait voter le 8 mai 1870 un plébiscite où il obtient une immense majorité de oui (7 millions à 1,5). Il est soutenu par les campagnes et les bourgeois qui craignent une révolution rouge et approuve l'orientation libérale du régime. Napoléon III dénonce la menace d'encerclement lorsque Léopold se porte candidat pour le trône d'Espagne. Il demande ensuite la renonciation à toute demande ultérieure. Bismarck tronque les mots de la réponse de Guillaume Ier qui apparaît insolente.

Extraits

[...] René Rémond, les droites en France). D'un côté, les légitimistes sont les représentants de la France « châtelaine », hors-du-temps. Ce parti qui suit le comte de Chambord refuse toute compromission avec la France de 1789 sur le thème : restauration et contre-révolution. Ils ont su cependant développer leur position en animant l'agriculture sous le Second Empire et en faisant parfois preuve de bravoure face aux soldats prussiens en 1870. Ils sont structurés autour des chevaux-légers, le noyau d'irréductibles et de Falloux, les conciliateurs. [...]

[...] Même sous l'Ordre moral, parviennent à diffuser leurs idées pol : propagande électorale dans les cafés : créent des bibliothèques populaires, distribuent des brochures rép, fondent des écoles laïques. Les patriotes soutiennent Gambetta, le patriote. Les loges maçonniques sont pleines de républicains qui militent. Possède le journal La République française. A l'échelle locale, bataille idéologique : remplacement du folklore traditionnel par un folklore laïcisé. Les Républicains au cœur de la République Election de mars 1876 : progression du PR. Rassure. Face aux Répu, les monarchistes sont affaiblis et seuls les bonapartistes progressent (360 Repu contre 25 lég Orl Bona). [...]

[...] Importance de la science. Positivisme laïque, optimiste, croyance au progrès, comtisme. Anticléricalisme, car Eglise alliée des monarchistes. Opposition à l'Eglise symétrique à celle de l'Eglise à la Rép (cf.Syllabus). Mais également philosophique : croyance au progrès, science se substituant à la religion. École au cœur de cette idéologie fondée sur le mérite et le talent. Philosophie morale néo-kantienne : objectif France nouvelle, droits naturels reconnus, où le peuple devient souverain et où la raison illumine la société. Le parti républicain Union républicaine appartenant au parti républicain. [...]

[...] Dans l'ordre moral on voit leur libéralisme économique (anti- protectionnisme) et cléricalisme. Ordre moral permet le retour du bonapartisme. Napoléon III étant mort, jeune prince séduisant (Napoléon-Jérôme Bonaparte). De plus , les notables impérialistes rétablissent leur influence avec l'Ordre et peuvent manipuler les masses. Aux élec partielles de 1874, un bonapartiste est élu. Des campagnes militent pour un plébiscite invitant au retour de la dynastie. Face à l'incertitude des légitimistes, les bonapartistes sont les seuls à pouvoir se poser sur le propre terrain des Répu : la souveraineté démocratique. [...]

[...] Tiers, la république sera conservatrice Thiers, un orléaniste devenu républicain Thiers a les mains libres : d'un côté les socialistes ont été écrasés et les Républicains battus, de l'autre, les monarchistes de l'Assemblée sont divisés à moitié égales entre légitimistes et orléanistes (les orléanistes prêts à abandonner temporairement leurs revendications, car soutiennent comte de Paris). Cependant, les revendications du candidat légitimiste, le comte de Chambord, sont intenables : exilé, sans contact avec les réalités nationales, romantique attardé lecteur de Chateaubriand, imprégné de cléricalisme intransigeant, ils refusent de faire un pas vers la France du siècle et exige le retour du drapeau à fleurs de lys. Thiers essaie de consolider la France meurtrie et endettée lourdement. [...]