Seconde révolution industrielle, industrialisation en France, spécialisation agricole, crise de l'industrie, industrie, Grande dépression, production industrielle, OST Organisation Scientifique du Travail, travailleurs immigrés, stratégie, progrès, société française
La "Grande Dépression" (1873-1896) est une phase d'épuisement du cycle économique de la première révolution industrielle et d'émergence d'un nouveau cycle économique qu'on appellera la seconde révolution industrielle. L'ensemble de la période est assez homogène : dans un déclin permanent des structures économiques de la première révolution, puis à partir de 1900, la masse de ce qui est produit l'emporte sur ce qui est détruit : de 1 à 2 % de croissance à 4 ou 5% de croissance.
[...] La classe ouvrière en 1930 est constituée de 40% d'OS d'OQ et 30% d'autres Montée en puissance des OS au sein de la classe ouvrière en fait la figure centrale autour de laquelle se fait l'homogénéisation. + stratégies des patrons de créer des logements ouvriers pour fixer la main d'œuvre à l'usine = sédentariser la main d'œuvre ouvrière Développement des solidarités et une conscience de classe : mêmes conditions de vie et de travail = terreau favorable à l'essor de la conscience de classe + exclusion des femmes et des enfants du monde du travail : 1882 : lois Ferry : école obligatoire 1992 : lois qui restreignent le travail des femmes Dynamiques qui favorisent la conscience de classe au sein du monde ouvrier français. [...]
[...] Deux grandes périodes de migrations 1900 : belges et italiens notamment en Lorraine 1920 : immigration des travailleurs polonais et immigration méditerranéenne (maghrébins, arméniens) Au total, les immigrés représentent 15% de la population ouvrière : 1 million de travailleurs immigrés. Ex : Marseille (Xavier Daumalin) : décrit la situation des italiens dans l'industrie marseillaise Leur part varie de 25 à 90% selon les secteurs industriels considérés dans les secteurs entre guillemets à savoir à Marseille l'industrie mécanique et métallurgique il y a peu de travailleurs italiens dans les secteurs d'ignoble savoir à Marseille les huileries les Tuileries il endroit-là les minoterie donc les industries de l'agroalimentaire la briqueterie donc là on fabrique les tuiles les briques dans ces secteurs sont très difficiles dangereux polluer dans le secteur de la chimie là on peut trouver jusqu'à 90% de travailleurs qui ça nous éclaire sur les stratégies à la fois du patronat et des ouvriers la recrute des travailleurs italiens immigrés pour les tâches que les travailleurs français ne veulent pas faire et ça c'est connu c'est assez classique Des ouvriers déracinés ils seront moins revendicatifs je te vends recruter des stagiaires pour casser la conscience de classe qui en train d'émerger au sein de la classe ouvrière française sur ça parce que c'est intéressant qu'est-ce qui se passe dans les années il y a de grandes grèves écriture qui éclata Marcel et l'italien sont pas du tout des jeunes ils sont le fer de lance au sein de ces mouvements grévistes les immigrés italiens sont tellement vite intégrés l'usine fonctionne tellement comme un creuset c'est le thème de la tête de de de de Gérard noiriel c'est le creuset français d'accord l'usine est le creuset français donc les italiens sont tellement vite intégré dès que ça arrive en France pourquoi travail à pied ils prennent leur carte au syndicat et 2 ans plus tard ils sont déjà sur le pied de grève que font les patrons mais ils vont chercher d'autres encore plus lointain. [...]
[...] Pb : L'amélioration globale de la condition ouvrière est principalement liée et provoquée par le phénomène de formation et d'intégration de la classe ouvrière C'est la prise de conscience des ouvriers de leur classe sociale qui permet la réclamation de leurs droits dans leur capacité à s'organiser et à revendiquer une nouvelle condition sociale. La formation de la classe ouvrière : Gérard Noriel - les ouvriers en France A partir du moment où il y a eu la révolution soviétique : on a là un événement qui à priori n'a rien à voir avec la vie sociale française mais globalement pour éviter que ce qui s'est passé en Russie se passe en France les patrons vont concéder des avantages sociaux à l'employé et cetera même si les ouvriers ne demandent rien. [...]
[...] 1860-1870 : chute des prix agricole selon deux processus : Modernisation (pas tellement technologique) : outils mécaniques et engrais qui se diffusent dans les campagnes Et Spécialisation agricole : 1860 : inauguration de la ligne de chemin de fer Paris-Lyon-Marseille qui révolutionne la production agricole dans les campagnes en permettant à chaque région de se spécialiser : situation favorable à court terme mais rend l'agriculture beaucoup plus sensible au marché, dépendant de lui = toute augmentation de la production a du mal à être écoulée car la population augmente peu Exposition accrue à la concurrence internationale : 1860 : signature du traité Cobden-Chevallier : de libre-échange entre la France et le RU pour baisser les barrières douanières sur les exportations françaises et les importations anglaises multiplication des traités de libre-échange en Europe et hors Europe impulsion d'un mouvement de libération des échanges Or, cette transformation radicale arrive à un moment où apparaissent de nouvelles puissances agricoles : les colonies blanches britanniques "dominions" : Australie, Canada, Amérique Latine, Etats-Unis, monde colonial . sur la scène mondiale qui ont beaucoup plus d'espace agricole, et produisent beaucoup plus que ce qu'ils consomment = mettent leur production sur la scène internationale (produits tropicaux, viande, blé . ) et sont compétitifs car les coûts de transports sont faibles (grâce au développement du train à vapeur). [...]
[...] « Riches malheureux » Les rentiers : capital investi dans des terres ou dans des obligations de l'Etat (bons de la dette : emprunts de 3 à ruinés durant la 1ere guerre mondiale et dans les années 20 qui sont une période de forte inflation (prix augmentent plus vite que les revenus des rentiers) =>artisans « Riches heureux » Ceux qui ont fait un bon investissement dans les usines mécaniques, métallurgiques . Les dividendes versés par les grandes entreprises françaises sont de 3,7 à 12 milliards français les plus riches Revenus déclarés passés de 10 à 18 milliards = s'enrichissent plus vite que la moyenne nationale française =>industriels Qu'arrive-t-il aux ouvriers ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture