Si la Seconde République régime est l'un des plus courts que nous ayons connus (puisque finalement il va durer un peu moins de 4 ans de février 1848 à décembre 1851), il a lui aussi comme la monarchie de juillet une place importante dans notre mémoire. Sans doute parce qu'apparait un certain nombre d'éléments de modernité.
Le débat politique est profondément renouvelé. Il n'est plus sur la forme de régime, il n'y a plus que la République, car la monarchie a échoué à deux reprises. Le débat est alors sur le contenu de la politique à mener avec la naissance d'un nouveau clivage puisque finalement le clivage monarchie/république s'estompe. C'est en gros un clivage conservateur/socialiste qui se dessine, car les premiers élus socialistes apparaissent. La « question sociale » à l'époque. C'est aussi la consécration du suffrage universel masculin, et ce suffrage universel masculin restera inchangé pendant un siècle (jusqu'en 1945).
L'autre élément évidemment qui a une grande importante, c'est que c'est notre première expérience du régime présidentiel. Et lorsqu'aujourd'hui s'élève parfois ça et là une voix (la dernière étant celle de Balladur) pour préconiser le passage au régime présidentiel, il y a un rappel historique qui s'y oppose. Cet échec du régime présidentiel a aussi beaucoup marqué notre histoire.
[...] Le débat politique est profondément renouvelé. Il n'est plus sur la forme de régime, il n'y a plus que la république, car la monarchie a échoué à 2 reprises. Le débat est alors sur le contenu de la politique à mener avec la naissance d'un nouveau clivage puisque finalement le clivage monarchie/république s'estompe. C'est en gros un clivage conservateur/socialiste qui se dessine, car les premiers élus socialistes apparaissent. La question sociale à l'époque. C'est aussi la consécration du suffrage universel masculin, et ce suffrage universel masculin restera inchangé pendant un siècle (jusqu'en 1945). [...]
[...] L'assemblée ne peut être dissoute le Président de la République est responsable devant elle (on ne sait pas trop ce que ça veut dire : peut-elle renverser le président ? plutôt non. Doit-il s'expliquer devant elle ? Plutôt oui). ( PAS OK avec présidentiel) Finalement cette phrase organise le conflit : le conflit ne peut se résoudre que par la démission ou par un coup d'Etat. L'occasion du coup d'Etat va arriver. L'assemblée élue pour 3 ans doit être renouvelée en avril 1852. L'élection présidentielle doit avoir lieu en mai 1852 mais sans LNB puisque le mandat n'est pas renouvelable immédiatement. [...]
[...] Cette république est encore provisoire. Election au suffrage universel donc, le 23 avril 1848, qui aboutit à la surprise ou au soulagement presque général à une assemblée modérée. Jusque-là on se méfiait du suffrage universel car on craignait qu'il donne des assemblées trop à gauche. L'assemblée a 900 membres, parmi lesquels 500 républicains modérés sur le plan social monarchistes, et une centaine minorité de progressistes (radicaux et socialistes). Cette assemblée se réunit le 4 mai et proclame officiellement cette fois la République. [...]
[...] Cette constitution est promulguée sans ratification populaire, et l'élection du Président de la République est fixée au 10 décembre 1848. C'est à cette date que se déroulera la première désignation du chef de l'exécutif au suffrage universel. Le suffrage universel est la grande idée de Le suffrage universel C'est la grande idée, l'idée maîtresse de 1848, et à partir de là plus rien ne sera pareil. Le principe du suffrage universel est donc adopté dès le 2 mars 1848 et les modalités sont fixées par un décret du 5 mars. [...]
[...] Chaque département a un nombre de députés qui correspond à sa population. La liste qui arrive en tête est élue : scrutin de liste départemental majoritaire. Le corps électoral a un rôle fondamental : il élit les 2 pouvoirs. C'est d'abord l'assemblée constituante élue le 23 avril et qui fait donc la constitution de 1848, et puis la première assemblée de la seconde république élue le 4 novembre. Cette assemblée est unique, il n'y a plus de chambre des pairs, il n'y a pas de sénat pour modérer l'assemblée. [...]
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